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Dossier Masa 1 : Pourquoi le public boude-t-il tant le Masa 2018 ?

Les lampions s’éteignent sur le Marché des Arts de Spectacle Africain (MASA) ce moment même à Abidjan. Cette institution qui a son siège à Abidjan, existe depuis 25 ans et se déroule chaque deux ans. Pour permettre aux meilleurs artistes africains de la scène d’exposer leurs œuvres en vue de les rendre visibles et peut-être achetables par les tourneurs et propriétaires de festivals. Mais c’est aussi l’occasion pour le public d’être invité à découvrir les représentations de ce qui se fait de mieux sur notre continent en matière d’arts de la scène.

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Pourtant, cette édition 2018 marque négativement les esprits, à cause du manque total d’engouement du public pour ces spectacles. Le Directeur Général du Masa, le Professeur Yacouba Konaté a déploré lui-même “le peu d’engouement du public pour le Masa”. Nous avons donc approché des professionnels du milieu showbiz pour leur poser deux questions :
1 – Selon eux, quelles sont les raisons de ce désintérêt du public vis-à-vis du Masa ?
2 – Quelles solutions proposent-ils pour que les choses changent ?

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• Olivier Blé (Arrangeur – professionnel du showbiz)
1 – Je pense que l’une des raisons de ce manque d’engouement du public, c’est le manque de communication et le fait que les entrées soient payantes. Il y a aussi trop de programmes parallèles, ce qui fait qu’en définitive, tout se mélange et il y a des spectacles qui sont annulés. Et puis, on voit que quelqu’un a le monopole de toute la logistique du Masa. Cela fait aussi partie des causes de cet échec.
2 – Comme solutions, je propose entre autres qu’on définisse clairement bien la cible.

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Est-ce un marché strictement réservé aux seuls professionnels et acheteurs, ou est-ce festival ? En fonction de ça, rendre l’accès gratuit et faire des programmations sur des jours comme vendredi, samedi et dimanche. Il faut aussi revoir les horaires pour mieux les adapter aux habitudes du public. Un événement comme cela, la communication doit commencer très tôt et non à quelques jours du lancement. Il faut réduire le nombre de programmes qui n’apportent pas toujours un attrait et associer des opérateurs de renommée mondiale pour la promotion.

Bakou Le First

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