Cela va faire bientôt 10 ans que Gnolou Guy-Serge Beynaud a débuté sa carrière musicale. Après de nombreuses années de persévérance, il est aujourd’hui l’une des fiertés de la musique ivoirienne. Pourtant, rien n’a été facile pour cet artiste. Calomnie, hypocrisie, jalousie… lui ont été servies.
Pour atteindre le sommet du mouvement Coupé Décalé et s’y maintenir, Serge Beynaud a dû s’armer de force et de courage. Venu tout doucement dans ce milieu difficile où tous les coups sont permis, confronté à une rude concurrence, Serge Beynaud a doucement su s’imposer dans le monde du Coupé Décalé.
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Très inspiré et doté d’une belle chorégraphie, Serge Beynaud va sortir des concepts qui vont faire bouger les espaces aussi bien ivoiriens qu’africains, tels que : « Kababléké », « Okeninkpin », « Fouinta Fouinte », « Akrakabo », « Matta Swagg », « Babatchai » et bien d’autres.
Se voulant professionnel dans son milieu, il va vouer un grand respect aux promoteurs culturels. Pour atteindre le sommet, le ‘’mannequin des arrangeurs’’ s’est entouré d’un beau staff managérial homogène qui l’a laissé travailler.
Puis, il va monter la structure Star Factory Music, son label de production. Ce qui va faire de lui, l’une des fiertés du continent africain en matière de musique urbaine avec des prix glanés aux quatre coins du monde.
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« En 10 ans de carrière, l’artiste s’est affirmé et a innové. Son sérieux dans le travail, a fait de lui le « tueur » des sonorités dites « Roukaskas ». Serge Beynaud, c’est 10 ans de belles mélodies. Il est rentré par la grande porte du Coupé Décalé avec le titre ‘’Koumanlebé’’. Plusieurs années après, il est l’un des leaders de ce mouvement. Il est la touche professionnelle du Coupé Décalé. » Nous ont confié certains observateurs de la musique ivoirienne.
Qui ajoutent que « Beynaud a su adapter sa musique Coupé Décalé aux rythmes ivoiriens et africains. Lui qui pour ses singles, observe un cycle assez précis de trois mois assorti d’un clip très bien coordonné. Il laisse vivre ses singles et ne les tue pas. »
KOKOA Stéphane
