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Abidjan : Le chef d’Etat-Major de l’armée menace les mutins

Après des tirs et des barricades des mutins à Bouaké, Abidjan, Odiénné et Korogho, le général de division Touré Sekou est apparu dans une allocution télévisée. Le chef d’Etat-Major des armées ivoirien a menacé vendredi soir de “sanctions sévères” les mutins qui ont tiré en l’air et paralysé partiellement certaines villes de Côte d’Ivoire ces dernières 24 heures. “En tout état de cause, tout militaire se livrant à des actes répréhensibles s’expose à des sanctions disciplinaires sévères telles que prévues par le règlement”, a déclaré le général Touré Sekou dans une allocution télévisée.

Il a aussi “lancé un appel au calme et invité l’ensemble des militaires à respecter le cadre réglementaire de travail et à faire preuve d’une grande discipline”.

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Revenant sur la journée qui a notamment vu des mutins tirer en l’air sur les axes autour du camp militaire Gallieni, au centre d’Abidjan, il a regretté que des soldats, “se désolidarisant de leurs camarades et ainsi de l’ensemble de leurs frères d’armes, aient entrepris de perpétrer des actes peu honorables de défiance à l’autorité” qui “perturbent la quiétude de nos propres populations depuis la nuit du 11 mai”.

La situation s’était normalisée vendredi en soirée. Après la déclaration de militaires (contingent 8400) issus de l’ex rébellion jeudi soir, sur les antennes de la télévision ivoirienne, renonçant à leur prime de guerre dite Ecomog, un mouvement d’humeur de certains ex-combattants a constaté à Bouaké avec des tirs dans la ville. Pendant ce temps, la garde républicaine et la sécurité présidentielle, les forces restées loyalistes sont déployées autour du camp militaire au centre d’Abidjan.

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Le périmètre des camps sont bouclés par la sécurité présidentielle et la garde républicaine, mais les mutins sont toujours devant le camp Gallieni qui n’est pas encore ouvert à la circulation. Des réactions en sens divers sont enregistrées au niveau de la classe politique. Parmi elles, celle du RDR (Rassemblement des Républicains) de Joël N’Guessan qui, dans un communiqué, soutient que “le moment est venu d’identifier clairement les véritables meneurs de cette fronde des hommes en arme”.

“N’a-t-on pas convoyé au Palais Présidentiel des individus qui n’ont aucune prise sur les différents groupes auteurs de revendications de nos hommes en arme ? “ s’interroge M. N’Guessan en rapport avec l’annonce faite la veille par un groupe des mutins sur l’abandon de leur revendication.

voiedamerique.com

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