M. Kader, vous avez osé nous faire ça. Qui m’appellera encore ‘‘la grande Yolande, la star ?’’ Même si au fond je ne me considère pas comme une star, j’aimais bien entendre votre belle voix chargée d’affection. Avec qui d’autre je partagerai la banane braisée avec les cacahuètes ou ‘‘Blissi Tebil’’ comme vous aimiez à les appeler et que vous raffoliez tout comme nous ? Jamais, je n’avais pensé que vous ne vous remettriez pas de cette crise au cours de laquelle j’ai prié de toutes mes forces pour que la force revienne à vous.
Non, jamais, je n’avais pensé que vous ne reviendriez plus jamais de cette clinique où vos collègues vous conduisaient. Non, non, jamais, je n’aurais cru que vous préfériez vous coucher dans un casier à la morgue que de venir au travail pour qu’ensemble nous relevions de grands challenges dans l’ambiance comme vous saviez bien le faire. Depuis 8 heures de ce mercredi 15 février, j’espérais vous voir comme d’habitude avec votre casquette, franchir le seuil de la porte d’Abidjanshow.com, votre sac à dos. Mais jusqu’à 11 heures, vous n’apparaissez pas.
Mon Dieu ! Houmm ! Dois-je donc me résigner à accepter que vous êtes bien parti pour le voyage sans retour. Vous me laissez vraiment sans voix. Je ne peux que prier pour vous pour que le Père Miséricordieux vous accepte dans sa sainte demeure !
Yolande K.
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