Share, , Google Plus, Pinterest,

Print

Posted in:

Affaire des 46 militaires ivoiriens : La justice malienne se banalise (Le témoin)

Alors qu’on pensait avoir trouvé une solution à l’amiable, suite à la libération de 3 des 49 militaires ivoiriens inculpés au Mali depuis le 10 juillet, aucune issue ne s’annonce dans le contentieux en dépit d’un recours à la Cedeao, dont la partition est attendue cette semaine, dans l’antre de l’ONU. Cet épisode intervient notamment dans le sillage d’autres médiations en cours dont celles du président togolais Faure Gnassingbé et de leaders religieux maliens.

Lire aussi : Un célèbre animateur mouillé dans une affaire d’avortement clandestin

Et, quoique les plus hautes autorités n’affichent aucune opposition de principe à la libération des militaires ivoiriens, elles la conditionnent à une contrepartie de leur pays d’origine, à savoir : l’extradition de personnalités maliennes vivant à Abidjan et qui font l’objet de mandat d’arrêt international.

Abidjan, qui ne serait pas prêt à répondre favorablement à cette offre, assimile désormais la détention de ses militaires à une «prise d’otage» et de «chantage inacceptable». De guerre lasse, les autorités ivoiriennes s’en remettront finalement à une implication de la CEDEAO et la tenue sans délai d’un sommet extraordinaire de cette organisation sous-régionale à New York, dans la foulée de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Lire aussi : Un civil reçoit les honneurs de l’armée française pour un acte humanitaire (gabonactu.com)

En attendant l’issue de cette implication, cette semaine, les deux parties continuent de se lancer des piques par communiqués interposés. En effet, alors que le Premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga, a estimé que cette affaire était “purement judiciaire et bilatérale” et subodore une instrumentalisation de la Cédéao par les autorités ivoiriennes, la Côte d’Ivoire accuse le Mali de “manipulation de la vérité” et de chercher “un bouc émissaire” dans l’affaire.

Bamako accusé également le gouvernement ivoirien d’être animé par une « volonté d’adversité » et « d’avoir transformé un dossier judiciaire en une crise diplomatique». LIRE LA SUITE

VOUS AIMEREZ AUSSI

VOUS AIMEREZ AUSSI