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Boites de nuit et bars: Combien touchent Managers et gérants ?

Les managers et gérants de boite de nuit et bars sont de plus en plus nombreux. Du fait du manque d’emploi, ce domaine commence aussi à être saturé. Mais l’on se demande combien gagent-ils pour faire ce travail où il faut adapter sa vie à celle d’une ‘‘chauve-souris’’?
Il faut dire que le travail de manager ou gérant d’établissement de nuit est rémunéré en fonction de la rentabilité et de la notoriété de l’endroit où l’on exerce.
En général, un manager d’établissement de nuit est payé par semaine ou par mois. Un salaire qui varie selon la notoriété et la situation financière de l’établissement employeur, et surtout en fonction de la compétence du manager en question. Car de son savoir-faire de l’affluence de la clientèle.

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“Avant nous étions payé à 15 mille F CFA…”

Pour certains établissements de nuit, les salaires des managers sont fixés à partir de 25 mille F CFA par semaine. Des broutilles donc. Qui peuvent virer à la misère dans certains cas : ainsi, comme nous le confiait un ancien manager : “Avant, nous étions payés à 15 mille francs la semaine”. C’est là un des sombres côtés de la nuit qui pourtant paraît si brillante, à première vue.

Mais heureusement, aujourd’hui, des établissements de haut standing payent mieux. Et ne condamnent pas leurs employés à crier famine au milieu d’une clientèle qui, elle, claquent les millions, sans sourciller : certains managers sont souvent mieux payés que des fonctionnaires d’Etat et même des cadres d’entreprises. Ce sont surtout ceux des night-clubs très en vogue.

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Les managers aujourd’hui mieux payés que des fonctionnaires

Dans ces espaces selects d’Abidjan, le manager touche entre 150 et 400 mille par semaine et voire plus pour certains. Certains d’entre eux, en plus de leur paye hebdomadaire, bénéficient de pourcentages substantiels sur la recette des soirées. Ce qui peut arrondir leurs avoirs par semaine à plusieurs centaines de mille et même plus ! Si ces cas ne constituent la majorité, ils constituent tout de même une éclaircie dans un secteur dont on est en droit d’attendre beaucoup, vu qu’il draine beaucoup d’argent. Peu importe qu’il soit propre comme sale, d’ailleurs. L’avenir des hommes de la nuit est donc loin d’être sombre. Les nombreux sacrifices et privations des travailleurs du secteur le méritent bien.

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Ceux qui assurent aujourd’hui la relève

Bien que le travail dans le domaine de la nuit soit mal vu par une frange de la population, il y a certains noms qui lui donnent du crédit. La notoriété de ces derniers encourages certains jeunes à embrasser ce métier. Dans les années 90, il ya eu les dinosaures de la nuit tels que les Momo Ndiaye, Innocent Bokolo bango, Don Mike Le Gourou, Ezeb et autres qui continuent de démontrer leur talent.
Aujourd’hui, suivant les traces de ces derniers, certains jeunes loups ont pris la relève. L’on peut citer des jeunes “cadre de la nuit” tels que Princes Alex, le Gros Bedel, Alexandre Branger, Boumbastic DJ, Jimmy Le Prophète Yobo et Marcel, Mère Germaine, Miss Des Miss, Clemso La Merveille, Thiémélé, Abiola Pr et Thierrizo et bien d’autres qui gagnent honorablement leur vie. Ils sont des exemples pour plusieurs jeunes aujourd’hui qui embrassent ce métier. Ces derniers n’ont rien à envier à des fonctionnaires de l’état, tant que les choses fonctionnent bien.

Par Athanase Konan

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