Les ‘’tchizas’’ sont dans le particularisme langagier ivoirien des maîtresses d’hommes mariés. Il y en a qui, lorsqu’elles sont entretenues par des hommes fortunés, mènent des vies de reve de telle sorte que les ‘’tchizas’’, dans la conscience féminine, représentent des concurrentes déloyales pour les femmes mariées.
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Mais jusque-là, nombreuses sont les femmes mariées qui ignoraient qu’elles pouvaient porter plainte contre les maîtresses de leurs époux. Dans le talk-show quotidien ‘’les femmes d’ici’’ animé par Kadhy Touré, un juriste a fait la lumière sur cette question essentielle :
‘’…aujourd’hui on peut porter plainte contre les maîtresses, contre une ‘’tchiza’’ à la police ou à la gendarmerie ou si vous voulez faire encore mal, vous écrivez une lettre-plainte au procureur que vous déposez au parquet d’Abidjan et le parquet d’Abidjan va transmettre le dossier soit à la police ou à la gendarmerie pour plainte pour adultère…’’.
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Monsieur Allister Kablan, le juriste du jour qui expliquait la procédure a précisé que la ‘’tchiza’’ risque une peine d’emprisonnement :
‘’…c’est puni d’un an d’emprisonnement’’. Bien entendu, il faudrait que la plaignante ait les preuves de sa plainte. Cette sanction judiciaire concerne aussi l’époux infidèle. Voilà qui est dit. Que celui ou celle qui a des oreilles entende.
Diaman Emmanuel
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