La doyenne de la musique ivoirienne Aïcha Koné est au centre du débat depuis quelques jours à propos des 500 millions débloqués par l’Etat de Côte d’Ivoire au profit des artistes.
En effet lors de la cérémonie de distribution de vivres et de non-vivres à plus d’une soixantaine d’associations des acteurs culturels par la Ministre de la culture et de la francophonie, Raymonde Goudou Koffi, il a été dit que c’était dans le cadre d’un plan d’urgence déterminé par le gouvernement pour accompagner les acteurs de la culture.
Et de ce fait, les 500 millions annoncés ont été appréhendés par de nombreuses personnes et artistes comme un don du Chef de l’Etat pour soulager tous les artistes du fait de cette période difficile de la crise due à la pandémie du Covid-19 ».
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De sorte que Aïcha Koné, du haut des 45ans de carrière qu’on lui connaît, recevant la somme de 100.000frs, constituant 0,02% de ce montant, a piqué une colère noire.
Un montant en réalité pour beaucoup, inadmissible pour une artiste de son rang qui a à son actif 26 albums dont 2 d’or et plus de 47 prix et trophées. Or, selon le Burida qui est en charge de la redistribution de ce montant aux artistes, il s’agirait en réalité d’un montant destiné au paiement des droits d’auteurs relatifs à la réparation du 09 avril 2020.
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Et depuis le 14 avril dernier, les artiste de Côte d’Ivoire reçoivent leurs droits suite au déblocage de ces 500millions. Par conséquent, eu égard aux différentes interprétations faites, il serait important que les autorités apportent plus de lumière et de précisions sur cette nouvelle affaire de 500millions qui soulève à nouveau des tensions au sein du Burida, cette faîtière qui est constamment combattue par une grande partie de ses sociétaires.
Par A.K
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