Les supporters ivoiriens ne voulaient manquer en aucun cas ce 8e de finale des Éléphants face aux Pharaons. Ils ont alors pris d’assaut le village CAN du quartier Anono dans la commune de Cocody pour suivre en grand nombre ce choc classique du football africain. Avant l’entame du match, certains visages reflètent déjà la peur, l’anxiété, la fébrilité car la Côte d’Ivoire n’a jamais battu l’Egypte en phase finale de la CAN. D’autres, par contre, prient les dieux du football pour le onze national afin de vaincre le signe indien.
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Le premier quart d’heure de la partie est à l’avantage de la Côte d’Ivoire. Et à chaque belle phase de jeu des pachydermes suivi de quelques occasions de buts, le douzième homme applaudit, pousse des cris et danse pour approuver ce temps fort des Éléphants. Il montre néanmoins des signes d’agacement face à l’inefficacité des attaquants. Par la suite, l’Egypte rééquilibre la partie et se crée aussi de dangereuses situations qui donnent des frissons aux supporters ivoiriens. La pause intervient sur un score nul et vierge.
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«Le match est équilibré mais stressant et on espère que l’entraîneur fera des changements en deuxième période pour décanter la partie et je pense qu’on est bien partis pour avoir une suite heureuse», soutient Méhibo, un capitaine des douanes ivoiriennes et supporter des Éléphants.
A la reprise, les deux sélections manquent encore beaucoup d’opportunités de buts. Les occasions ratées par les joueurs ivoiriens suscitent des débats entre supporters et les agacent davantage. Par contre, celles infructueuses des Egyptiens sont pour eux un ouf de soulagement. 0-0 dans le temps réglementaire. La prolongation a également tenu en haleine le public. LIRE LA SUITE
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