Son nom : Carla Frangili. C’est une Ivoirienne. Elle vient de remporter, en Namibie, le championnat d’Afrique de tir à l’arc. Mieux, la nouvelle championne s’est qualifiée pour les Jeux Olympiques de Rio, au Brésil qui se dérouleront au mois d’Août. Mais depuis que notre championne a publié sa photo sur les réseaux sociaux, une levée de boucliers de certains esprits tordus, évoque son extranéité.
En clair, pour ceux qui pensent comme tel, Carla Frangili ne peut pas se prévaloir de la nationalité ivoirienne, parce que tout simplement … Blanche. Heureusement qu’ils ne sont pas nombreux ces tenants de cette pensée rétrograde. Car l’immense majorité des réactions salue la victoire de cette native de Cote d’Ivoire, ce malgré son visage pâle.
Que répondre à ces attardés ? Basile Boli n’a-t-il pas donné la première Coupe d’Europe des clubs champions à Marseille, donc à la France dont il porte la nationalité ? Que dire des sœurs Gnéto championnes d’Europe de judo, sous la bannière de la France ? Les exemples, il en existe à profusion.
On accepte bien d’aller mouiller le maillot pour les équipes nationales européennes. Mais à l’opposé, quand un toubab fait le chemin inverse, on s’en émeut. Curieux comme attitude. Alors qu’on foute la paix à notre Carla Frangili. Pourvu qu’elle nous rapporte des médailles aux Jeux Olympiques. Piaaaan !!!
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