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Clarisse Plegnon : Un engagement de foi pour le canton Yocolo

Née dans la grande métropole qu’est Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, Clarisse Plegnon avait tout pour mener une vie de citadine. A Port-Bouët où habitaient les Plegnon, Clarisse connaissait toutes les portes où se vendaient les bonbons glacés, frigolos, tôffee et autres friandises qu’elle raffolait à l’image de tous les enfants de son âge. Mais très tôt, dans fleur de l’âge, Clarisse va faire la rencontre de l’amertume. Elle sera retirée de l’affection de papa qui, sans prévenir tire sa révérence. La douleur est profonde, la perte est énorme et irremplaçable.

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Au village pour commencer

C’est Nahio, alors toute petite bourgade dans le canton Yocolo, où se trouve grand-mère qui va accueillir la petite Clarisse. La capacité de la petite Abidjanaise à s’adapter à la vie du village est extraordinaire. Laver le linge au marigot, Aller à la rizière pour couper le riz, Clarisse les a connus. Sa vie va alors être marquée par la vie en communauté, le partage et la solidarité.

‘‘Aller se chercher’’ pour le bonheur des siens

Au lycée moderne de Bouaflé, où elle a fait ses études secondaires, la jeune Clarisse est très active dans tous les mouvements associatifs. Elle adhère à la troupe de théâtre du lycée où elle devient une actrice de première ligne. Fidèle à ses convictions, Mme. Clarisse Plegnon deviendra 30 ans plus tard, la présidente des anciens de ce lycée résidents en France.

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Elle est très soucieuse de partager du bonheur et faire des heureux autour d’elle, à toute la communauté, bien entendu en pensant à sa famille notamment à sa mère et à sa grand-mère. C’est la raison pour laquelle, faute de moyens, Clarisse à du mettre fin à ses études scolaires. Mais loin de se morfondre, elle décide d’aller à l’aventure, précisément en France ‘‘pour se chercher’’.

‘‘En France, il faut dire qu’il y a deux catégories de femmes. Celles qui ne veulent rien faire et celles qui se lèvent très tôt’’, explique Clarisse Plegnon. Elle choisit la deuxième catégorie, pour obéir à l’adage populaire qui dit que le monde appartiendrait à ceux qui se lèvent tôt. Elle qui en a vu des vertes et des pas mûres, surmontent toutes les difficultés qui se dressent sur son chemin. Elle brave les intempéries, les railleries, les calomnies, les insultes, les accusations de vivre dans l’inégalité en France et autres méchancetés qui émaillent son parcours.

Femme de courage et de détermination, farouchement attachée à ses convictions et soucieuse d’accéder à ses objectifs, elle ne rechigne pas à la tâche. Elle travaille comme femme de ménage au Musée du Louvre. Pour elle, c’est un vrai régal eu égard au fait que cette institution cultive des vertus qui sont aussi enfouies en elle, notamment le partage, le don de soi…

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Le fruit du courage et de l’abnégation

Et, comme le travail finit toujours par payer, Clarisse sort la tête de l’eau. Elle créé le paradis de la femme. Un institut de beauté qui a pour but de rendre le sourire à la femme, quel que soit son rang social, le jour de son mariage. C’est-à-dire que Clarisse Plegnon offre à la femme des privilèges auxquels elle-même n’a pas eu droit. Elle permet aux femmes, surtout les moins nanties, de s’offrir un mariage rêvé. Et c’est parti ! Dans la foulée, elle multiplie les actions sociales avec en point de mire le bien-être de ses parents restés dans le canton Yocolo, qui est situé dans le département d’Issia, dans la région du Haut-Sassandra, dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire et qui est composé de 42 villages. Ses origines.

L’expression d’un engagement sans limite et un leadership pour le développement dans le canton Yocolo

Avec le fruit de son travail, Clarisse Plegnon s’engage à réaliser ce qu’elle s’est promise en partant de son petit village Nahio, pour l’hexagone. Œuvrer pour le bien-être de ses parents, elle en a fait un véritable sacerdoce. Elle lutte contre le chômage et l’oisiveté de la jeunesse, les difficultés des élèves et étudiants ainsi que la souffrance des veuves-mères du Canton Yocolo.

Véritablement engagée pour le développement du canton Yocolo, Clarisse Plegnon brigue la présidence de l’Association des ressortissants de Yocolo en France pour pallier au manque de cohésion, de solidarité et surtout au manque de perspective capable de booster le développement du Yocolo. Elle est brillamment élue, brisant le monopole masculin sur cette association qui est née en 1979.

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Conséquence logique d’un attachement à ses origines et d’un amour sans limite pour les siens. De façon individuelle et informelle, Mme. Clarisse Plegnon a, de tout temps bataillé en faveur du canton Yocolo. Sa présence en France où elle est basée ne constitue point un handicap pour elle, car elle est régulièrement présente au ‘‘village’’, soit physiquement ou à travers des actions qu’elle pose.

‘‘Je vais m’attaquer efficacement aux fléaux du chômage des jeunes (diplômés ou non), de la précarité dans les zones rurales. Je vais m’engager pleinement dans les actions sociales aux plans de la scolarisation, à la formation et à l’apprentissage aux métiers ainsi qu’à l’insertion socioprofessionnelles.’’, sont là, les maitres mots de Mme. Clarisse Plegnon aussitôt élue.

Femme leader, charismatique et méticuleuse, Clarisse Plegnon gère avec maestria ses propres affaires. Elle connait la vie associative pour avoir dirigé l’Association des filles de Yocolo de 1998 à 2003. Elle prône l’entente, la cohésion et la solidarité au sein de la communauté des ressortissants du canton Yocolo en France afin d’unir les forces au profil des parents au village.

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‘‘Je lance un appel à mes frères et sœurs à se joindre à moi afin qu’ensemble nous puissions travailler pour pouvoir subvenir aux besoins de nos parents et surtout œuvrer pour le développement de notre cher canton Yocolo.’’, plaide-t-elle.

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