Né à Monte Santo à Bahia au Brésil, Claudio Vieira de Olivera est un homme né avec une grande particularité. Au lieu d’avoir la tête sur les épaules à l’endroit, il la porte à l’envers. Du haut de sa quarantaine d’années, Claudio a un mental de fer. A sa naissance les médecins n’avaient pas grand espoir en sa survie encore moins sa longévité.
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L’homme souffre d’une très grave pathologie appelée arthrogrypose congénitale. Elle se caractérise par des jambes gravement déformées, les bras presque totalement inutilisables et le cou plié en arrière, alors que la tête est placée à l’envers derrière le dos.
Plutôt que de baisser les bras et se laisser mourir, Claudio a choisi de se battre et d’être un modèle de résilience, de foi pour de nombreuses générations. À 7 ans, il a commencé à lutter avec la maladie, se déplaçant sur les genoux et demandant à sa mère de lui apprendre à lire et à écrire.
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Tenace, il n’a pas tenu compte des moqueries et critiques acerbes et a poursuivi son cursus scolaire jusqu’à l’obtention d’un diplôme en comptabilité sanctionné d’un emploi. Dans les années 2000, l’homme harangue les foules, partageant son émouvante histoire par des conférences et la sortie d’un DVD dans la foulée.
Puis en 2016, il sort une autobiographie signée le monde à l’envers ; un best seller qui fait l’apologie de la force du courage malgré la différence. Il y’a quelques années, les médecins lui ont proposé de placer sa tête à l’endroit mais il risquait une paralysie. L’homme a refusé, se sentant mieux ainsi.
Carole G
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