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Concert de Mariam Ba à Abidjan : le promoteur Momo Gaillardo en appelle au bon sens des partisans du boycott

Depuis que le froid s’est installé entre la Côte d’Ivoire et le Mali relativement à l’arrestation de 49 soldats à l’aéroport de Bamako il y a maintenant plus d’un mois, dans un sursaut de patriotisme, certains activistes ont projeté de boycotter les spectacles des artistes maliens se produisant à Abidjan.

Pour ce 14 août 2022, c’est la malienne Mariam Ba, le sosie de notre Carmen Sama nationale et l’une des chanteuses mandingues les plus en vue du moment qui est à l’affiche et les menaces de boycott fusent sur des pages de certains comptes sociaux, mettant à mal la bonne collaboration artistique entre les deux pays.

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Le promoteur culturel Momo Gaillardo, l’un des organisateurs de l’événement indiqué plus haut dont les propos ont été repris par opéra news est monté au créneau pour en appeler au bon sens des partisans du boycott : ‘’… J’aimerai dire à ces personnes qui s’adonnent à ce genre de propos que ce n’est pas sage et ce n’est pas l’éducation des ivoiriens. Car l’on nous a appris à gérer nos problèmes à travers le dialogue, la discussion. A travers cela, on arrive à régler certains problèmes…’’.

Pour éclairer la lanterne des ivoiriens et des fans de Mariam Ba, le promoteur culturel qui en sait sans doute un peu plus a rappelé qu’il pourrait s’agir en réalité d’une rivalité entre Mariam Ba et une autre cantatrice ivoirienne, que les partisans de l’ivoirienne voudraient soutenir par ce boycott. C’est en réalité une mauvaise analyse de la situation selon Momo Gaillardo :

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‘’… Et aujourd’hui, ce sont ceux-là même qui demandent le boycott du concert de la rivale de leur artiste en prenant comme prétexte les 49 soldats incarcérés au Mali. Et tenez-vous bien, lorsque cette situation s’est produite, c’est Mariam Ba qui s’est même fait entendre en lançant un appel à Abidjan et a essayer de faire comprendre aux autorités de son pays que les maliens ne peuvent vivre sans les ivoiriens et vice-versa…’’.

Il ne reste plus que trois jours pour l’ouverture de la scène pour Mariam Ba et on espère que la sagesse gagnera les cœurs de ces activistes qui devront dissocier la musique, facteur de rapprochement, aux querelles politiques qui relèvent de la diplomatie.

Diaman Emmanuel

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