Le 15 avril dernier, la cour d’assises de Paris condamnait un mercenaire biélorusse et deux officiers de l’armée de l’air ivoirienne dans l’affaire du bombardement du camp français de Bouaké en 2004. Bombardement qui avait provoqué la mort de 10 personnes et fait 38 blessés. Jusque-là introuvable, le colonel Patrice Ouei, l’un des trois condamnés, vient de refaire surface en Côte d’Ivoire. Il rejette sa condamnation et affirme ne pas avoir participé au bombardement. S’il demande à être entendu par la justice française, il refuse toutefois de se constituer prisonnier.
Le colonel Ouei fera-t-il un jour face à la justice française ? Le scénario paraît hautement improbable. Certes, l’ancien pilote qui nie toute implication dans ce bombardement se dit prêt à répondre à toute convocation, aucun juge français ne peut toutefois l’auditionner, car la cour d’assises a statué.
Le moyen pour lui de pouvoir s’expliquer serait de se constituer prisonnier ce qui aurait alors pour conséquence de rendre caduc l’arrêt de la cour d’assises et d’entraîner un nouveau procès. Une issue dont Patrice Ouei ne veut pas entendre parler…LIRE LA SUITE
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