Mike le Bosso, un nom bien connu des artistes ivoiriens en Europe où il exerce depuis plusieurs années dans le secteur de la production de spectacles. Récemment sorti de prison après huit mois de détention dans une affaire d’aide à l’immigration illégale, il a accepté de s’ouvrir au journaliste Guillaume Vergès dans un entretien sans faux-fuyant.
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Mike le Bosso dont le surnom ‘’Bosso’’ n’est en réalité que le dimunitif de ‘’bossonniste’’, issu du bossonnisme, une philosophie de feu Jean Marie Adiaffi qui fait l’apologie des traditions africaines impliquant le fétichisme, le promoteur de spectacles a révélé avoir eu, dans sa première vie, recours aux fétiches : ‘’J’ai connu le fétiche dans la musique…je me cachais pour aller tuer les bœufs, les cabris pour faire des trucs…’’ confiera-t-il. Le disant, l’homme d’affaires ajoutera qu’il le faisait pas suivisme, séduit par la force de persuasion de Jean Marie Adiaffi, le parrain du bossonnisme.
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Mais bien plus tard, le besoin de succès dans le show-biz l’y encouragera davantage : ‘’Tous mes spectacles, avant de les faire, je faisais le fétiche avant…il fallait laver la salle, verser des potions à l’entrée pour que les gens viennent, en fait c’est quelque chose où tu as l’impression que tu es plus fort que tout le monde…’’.
Mike le Bosso insistera toutefois pour préciser que venant d’une famille profondément chrétienne, elle n’aurait jamais accepté un tel choix. Mais beaucoup d’eau a coulé sous le pont et visiblement, il semble que l’homme n’y croit plus car toutes ses allusions relèvent du passé.
Diaman Emmanuel
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