Share, , Google Plus, Pinterest,

Print

Posted in:

Côte d’Ivoire : Ayant contracté le VIH suite à son excision, une jeune fille tente de se venger en tuant ses parents

Les faits se déroulent en Côte d’Ivoire dans la ville de ferkessédougou. Une jeune fille ayant contracté le VIH SIDA plus jeune suite à une excision a tenté de mettre fin à la vie de ses parents pour se venger.

Prénommée Siara, la jeune fille de 19 ans a été poussé par sa grand-mère et l’une de ses sœurs au couloir de l’excision en 2007.

« Chaque jour, ma grand-mère me disait que l’excision était une pratique qui permettait à la jeune fille de vite se marier et d’avoir une vie de foyer paisible. Pourtant, on me disait dehors que l’excision était depuis quelque temps punie par la loi » a confié Siara à Allô Police.

Lire aussi : Tina Glamour récadre sa mère et prend position pour Carmen Sama et Badro

Mais sa curiosité l’a emmené à en savoir davantage auprès de sa grand-mère et sa mère. « Elles ont pris la décision de me faire quitter l’école, puisque selon elles, c’est là-bas qu’on nous apprend à renier notre tradition. Leur volonté ainsi faite, le 7 juillet 2007, j’ai été excisée », ajoute-t-elle.

« Depuis lors, je tombais régulièrement malade, je perdais la forme à cause des douleurs atroces car la plaie s’infectait. Alors un jour, je m’étais rendue à l’hôpital où on m’avait conseillé de faire le test de VIH. Malheureusement pour moi, j’étais porteuse de virus du sida, à 19 ans seulement », sa lamente-elle.

Lire aussi : Prégnon William, le sans-abri secouru par le ministère de la solidarité retourne voir ses amis dans la rue au son de son premier single (Vidéo)

Ce statut sérologique l’affecta terriblement, au point de se venger de sa mère et sa grand-mère, surtout lorsque celles-ci ont décidé que les 5 autres sœurs de Siara ne soient pas excisées de peur de mettre leur vie en danger.

« J’ai donc compris que la mienne ne comptait pas à leurs yeux et que j’étais un objet pour mes parents. La colère montait en moi chaque jour. J’avais beau contenir ma douleur, rien n’arrivait à me calmer. J’avais décidé d’en finir avec ma grand-mère et ma sœur, celle que ma mère aimait beaucoup. Car pour moi, ma vie était fichue avec cette maladie », révèle-t-elle.

Kablan Carmel

VOUS AIMEREZ AUSSI