Guillaume Soro est jugé depuis ce mercredi par le tribunal criminel d’Abidjan. Lui et 19 de ses proches sont poursuivis pour complot et atteinte à l’autorité de l’État, détention illégale d’armes, diffusion de nouvelles fausses et troubles à l’ordre public. Sur 19, 13 sont dans le box des accusés.
Avec notre correspondant à Abidjan, Pierre Pinto
La salle des pas perdus du tribunal d’Abidjan a accueilli la foule des grands jours ce mercredi. Une foule qui a presque envahi la salle d’audience, débordant la garde qui a mis quelques minutes à remettre de l’ordre.
Dans cette cohue, Alain Lobognon, Soul To Soul et Simon Soro affichent une certaine sérénité. Puis l’audience démarre. Le président Charles Bini fait descendre les 13 prévenus à la barre et constate l’absence des autres, Guillaume Soro en tête.
La parole est à la défense qui réclame un renvoi, estimant qu’un supplément d’information est nécessaire. Elle affirme ne pas avoir eu accès à certaines pièces du dossier, comme le fameux enregistrement audio, pilier de l’accusation. Dans ce document sonore de sept minutes, on entend Guillaume Soro discuter avec un interlocuteur d’un projet « d’insurrection », de ses soutiens dans l’armée et parmi les anciens comzones, ou encore de projets de campagne de « communication pour discréditer le régime ». LIRE LA SUITE
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