Le procès de Guillaume Soro et de 19 de ses proches pour complot et atteinte à l’autorité de l’État a repris mercredi 26 mai devant le tribunal criminel d’Abidjan. La semaine dernière, le procès avait été renvoyé pour permettre à la défense d’avoir accès à des pièces du dossier, et en particulier à l’enregistrement sonore supposé incriminer Guillaume Soro. Mais la défense a argué du fait que la pièce ne lui avait toujours pas été communiquée. Le collectif des avocats a donc décidé de se retirer.
Avec notre correspondant à Abidjan, Pierre Pinto
Alors que l’audience du jour devait permettre d’entamer les débats sur le fond, elle aura été surtout consacrée à de nouvelles arguties. Tout commence avec une exception d’inconstitutionnalité, soulevée par la défense mais rejetée par le tribunal, après une première suspension.
Puis, alors que le fameux enregistrement incriminant Guillaume Soro – pièce maîtresse de l’accusation – doit être diffusé, la défense réaffirme n’avoir pas eu copie de cette bande, mais simplement une retranscription. Pour le procureur Richard Adou, cette bande sous scellé ne peut être transmise aux avocats, mais elle est publique depuis de longs mois. Nouvelle suspension. LIRE LA SUITE
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