La demi-finale des voisins français et belges est un cas d’école. Elle met aux prises deux équipes tactiquement disciplinées. Un bloc-équipe qui se disloque rarement. La France et la Belgique ont les mêmes atouts, ou presque. En défense, les garçons sont rassurants et concentrés tout au long du match. Les deux gardiens ont réalisé des arrêts qui ont maintenu leurs équipes respectives en vie dans cette compétition.
Lire aussi : Mondial 2018 : Cette folle anecdote à savoir sur le match Belgique – France
Hugo LLoris, a réalisé l’arrêt du Mondial certainement face à l’Uruguay sur une phase de jeu défavorable à la France. Thibaut Courtois a fait pareil en fin de match face au Brésil sur une frappe cadrée de Neymar. La défense de la France à quatre têtes, sait réduire les espaces et apporter des solutions dans les phases offensives. Deux défenseurs ont déjà été buteurs : Pavart contre l’Argentine et Raphaël Varane face à l’Uruguay. Au milieu, les observateurs attendent toujours plus de Paul Pogba.
Lire aussi : Angleterre : Le transfert de Seri à Chelsea bloqué
Mais le Mancunien a des incursions dangereuses. Sûrement par intermittence. L’atout majeur de Didier Deschamps dans le secteur de construction, c’est incontestablement, Kanté. Ratisseur et récupérateur infatigable, il fait à lui tout seul, un travail de fourmis. L’attaque française est une puissance à trois têtes.
Tout le monde a les yeux braqués sur Mbappé mais le fixateur et créateur d’espace reste Olivier Giroud. Le tueur silencieux et efficace, Griezmann. En face, la Belgique a récupéré Vincent Kompagni qui est un vrai général de défense. Kevin De Brun est un maestro dans sa capacité à accélérer le jeu, à projeter toute l’équipe très vite en avant.
Le moteur de l’équipe, le dompteur du ballon, la clé pour faire déjouer l’adversaire et l’énerver reste sans nul doute, Éden Hazard. Et puis la force naturelle, le déménageur, le gaucher naturel Romelu Lukaku sait faire bouger les blocs compacts. Difficile de pronostiquer l’issue d’un tel match. La différence peut se faire sur des détails: la qualité individuelle ou la réussite sur une phase de jeu ou une balle arrêtée.
Fernand Dedeh
