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COVID-19: Contraints à un chômage depuis 4mois, le SOS des Opérateurs de la nuit au Chef de l’état

En 4 mois, c’est en moyenne 6millions que perd mensuellement, chacun des 500 établissements réunis au sein du Mouvement des Opérateurs économiques de la Nuit (Mopen) depuis le début de cette pandémie de la COVID-19.

Soit près de 24milliards en 4 mois selon les porte-paroles des Patrons des établissements les plus visités et cotés du pays. Ils pensent même avoir été sacrifiés et oubliés dans cette crise sanitaire qui perdure. Car ils ont été les premières victimes des mesures prises pour faire face à la crise sanitaire. Avec leurs établissements clos, sans activités, sans revenus et criblés de dettes, les Opérateurs Économiques de la Nuit membres du Mopen sont à l’agonie.

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Totalement désemparés avec des employés qui vivaient au jour le jour et dont certains sont aujourd’hui à leurs charges. C’est donc un véritable SOS que les membres du Mopen par la voix de leur président Serge Bri, lancent au chef de l’état ivoirien et à son gouvernement. A l’occasion d’une conférence de presse ce vendredi 18 juin 2020 à l’espace Acoustic des 2Plateaux Vallons ces derniers ont détaillé leurs souffrances à travers un exposé présenté par Don Kamé, membre de cette association.

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Le Mopen, c’est plus de 500 établissements (restaurants, maquis, night-club et bars) fermés et près de 10 mille employés au chômage. Malgré la fermeture, leurs charges tels les factures d’électricité et autres, les loyers, les taxes communales, les impôts… continuent à arriver et s’accroître. Contraignant certains à envisager de mettre la clé sous le paillasson, s’ils ne reçoivent pas d’aide après l’ouverture.

Les opérateurs économiques de la nuit lancent ainsi un sérieux appel de détresse au Président Alassane Ouattara pour les aider à réouvrir leurs établissements , avec évidemment certaines recommandations et restrictions spécifiques dans leurs différents établissements.

Il sollicite également des solutions concrètes pour faire face aux charges et autres taxes qui continuent de les hanter malgré la fermeture de leurs entreprises.

Par A.K

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