Sikensi à 81Km d’Abidjan. K et son petit frère M se rendent dans la nuit pour une partie de chasse. Après plusieurs tours, le frère ainé aperçoit une biche broutant de l’herbe.
Alors, il se croit tout chanceux et va tirer sur la bête. Mais ce qu’il entend en retour est un cri d’humain. K. Tout étonné court vers sa proie et aperçoit son petit frère lui criant qu’il l’avait tué. Il part rapidement au village informer la population. Les gendarmes présents l’ont tout de suite embarqué et enfermé pour lancer une enquête.
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Dans la région, lorsqu’une personne décède et surtout quand cette mort est mystérieuse, un rituel permet au cadavre de désigner ou encore emporter avec lui la main maléfique qui a contribué à son départ brusque. Le jour de l’enterrement, le week-end suivant ce malheureux événement, la dépouille refuse d’aller au sépulcre sans avoir désigné le coupable. Fait encore plus étrange, le cercueil va conduire les porteurs au lieu de garde à vue du frère pour briser les serrures des cellules comme pour exiger la libération de ce dernier et prouver son innocence.
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Le cercueil va ensuite reprendre la direction du village et s’immobiliser devant le domicile d’une tante. ” Qui a tué mon fils? Celui qui l’a tué ne connaîtra jamais la paix. Voilà que mon neveu est venu me dire au revoir avant de rejoindre l’au-delà.” Criait la vieille dame comme pour exprimer sa douleur mais contre toute attente…le cercueil va la projeter d’un coup sec. Elle perdit la vie sur le champ.
Dylaurette YOUKOU
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