Les relations tendues entre Arafat DJ et Trace Africa ont déterré de vieilles rancœurs, jusque là soigneusement enfouies.
Rappelez-vous, en 2017, juste après sa sortie, le clip de Debordo « Pikimin » a été signalé puis censuré sur plusieurs plateformes musicales, y compris Trace Africa. Cela, en raison de son caractère « osé ».
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Après avoir longuement bataillé, le leader des Magnans a obtenu gain de cause.
Un combat qu’il a, dit-il mené tout seul sans le soutien de ses frères ivoiriens.
Remonté contre Arafat et nullement inquiet de ce qui lui arrive, il a asséné certaines vérités, de but en blanc :
« A la sortie du Pikimin, ce titre a été saboté. J’avais lancé une opération 50 millions de vues, qui a été boycotté, signalée par ces éléments (parlant d’Arafat).
Toute la toile s’est moquée de moi. Soyez justes, je suis aussi un Ivoirien. Quand il s’agit de moi, ça n’a pas d’importance, on s’en moque mais quand il est question d’Arafat, automatiquement nous devons nous lever. Être ivoirien c’est la fraternité. Qui m’a soutenu ? Personne. J’étais seul avec mes éditeurs, nous nous sommes battus pour faire revenir le clip, même Trace Africa avait peur de diffuser le clip. J’ai discuté avec maman Nadège Tubiana en lui expliquant les choses, tout s’est réglé, je l’ai rassurée, elle a diffusé mon clip. Mais, dans cette période, personne ne m’a soutenu, pas même toi Bebi Phillip (faisant allusion à la récente sortie de Bebi soutenant Arafat DJ ».
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Ce serait donc l’une des raisons pour lesquelles le chef des Légionnaires est monté au créneau ces derniers jours dans cette bataille qui ne le concerne pas directement.
Carole G
