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Décès d’Allah Thérèse : La chanteuse a-t-elle été emportée par la douleur et le chagrin suite au décès de son mari ?

La doyenne de la musique traditionnelle ivoirienne aux pieds nus, avait perdu ”goût à la vie” après le décès de son époux.Décédée dans la nuit du dimanche 19 janvier 2020, presque 2ans après le départ son N’Goran La Loi, l’on se demande si elle n’aurait pas été emportée par la douleur de l’absence de celui qui a partagé toute sa vie
avec elle.

Allah Thérèse était la doyenne des artistes chanteuses de la Côte d’Ivoire. Et malgré son âge avancé, « La vieille » (comme l’appelaient communément de nombreuses personnes) était très vivace encore sur la scène. A chacune de ses prestations avec son mari à l’accordéon, la chanteuse traditionnelle aux pieds nus, dégageait beaucoup d’énergie et décollait à vive allure comme jadis, malgré son âge avancé. Ce, lorsqu’elle exécutait ses pas de danse, dont elle seule avait le secret.

Lire aussi : Musique: Allah Thérèse stoppe sa carrière après le décès de N’Goran La Loi.

Mais suite au décès de son compagnon, son binôme, son associé, son confident, son époux… N’Goran La Loi, le 20 mai 2018, la doyenne Allah Thérèse avait perdu tout goût à la vie et toutes ses forces, selon elle. Car elle et son époux, c’est un duo musical de la musique traditionnelle ivoirienne de plus de quatre décennies et d’une soixantaine d’années de vie en couple. Au décès de son homme, elle s’était ainsi confiée dans la douleur qui la dévastait il y a presque 2ans :

« Une partie de moi vient de me quitter. Mes forces m’ont abandonnée. Sans N’Goran La Loi, je ne serai plus en mesure de poursuivre la musique, notre musique… ».

Seule, sans son époux et sans enfant, la doyenne Allah Thérèse avait donc perdu le goût de la scène, chose qui avait donné un sens véritable à sa vie. Elle s’était réfugiée à nouveau dans son village et avait décidé de d’arrêter définitivement la musique. Cependant dans son retranchement au village, Allah Thérèse qui a été une
femme battante toute sa vie, n’a pas laissé son art ancestral s’éteindre et disparaître avec elle. A cet effet, elle a confié qu’elle formait des personnes au village pour assurer la relève de sa musique.

Par A.K

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