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Décès de Larry Cheick: Les Hommages de Tiken Jah, Ismaël Isaac, Amy Bamba, Kajeem, Georges Kouakou, Spyrow…

Depuis hier, ses titres-phares tels que « Massa », « Code Pénal », « Rendez-vous de l’enfer », « Djandjou Star » sont repris en hommage sur des chaînes de radios et télés.

L’artiste Larry Cheick souffrant de diabète a succombé à cette maladie qui a d’ailleurs provoqué son amputation. Son décès annoncé dans l’après midi du jeudi 04 juillet 2019, a suscité de nombreuses réactions dans le pays et surtout dans le milieu musical et du showbiz. Des hommages et témoignages sont adressés à celui qui a été baptisé « Le Lion » et qui s’est couché à jamais.

Ismaël Isaac: « Tu resteras à jamais gravé dans ma mémoire »

« Bissmi lahi ramani rahim C’est avec les larmes aux yeux qu’Ismael Isaac souhaite les sincères condoléances à la famille du grand-frère Larry Cheick. Repose en paix grand-frère qu’Allah t’accorde son paradis éternel. Tu resteras à jamais gravé dans ma mémoire. »

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Kajeem: « Merci pour le grand-frère que tu as été pour nous. »

« Love & respect vieux père Larry Cheick. Merci pour le grand-frère que tu as été pour nous. Que Jah te reçoive à ses côtés! »

Spyrow: « Merci Larry Cheick »

« La chair n’est plus, mais l’esprit demeure. Merci Larry Cheick LION FOR EVER, LION FOR Life. Va en Paix Kôrô. »

Tiken Jah Fakoly : « Hommage à Larry Cheick »

Ticken qui est actuellement en tournée en Europe, n’a pas été bavard. Il s’est simplement contenté de publier ceci : « Hommage à Larry Cheick » ce matin. Et depuis, les commentaires en hommage à son collègue défunt se multiplient sur sa page Facebook.

Amy Bamba (Chanteuse et eux-choriste d’Alpha Blondy): « Repose en paix Larry »

« Reggae Roots », ils n’ont ont toujours gardé le contact. Informé du départ de son aîné, elle lui a témoigner cette reconnaissance :

« Le vivace, le dur, le tchêfari, le speed, le plein de vie, l’homme à la langue fourchue, celui qui disait tout haut ce que tous pensaient tout bas, on l’aime on l’aime pas c’est pas un problème car Dieu est avec lui. Repose en paix mon frère LARRY CHEICK que la terre te soit légère… »

Amos Benao (Journaliste-Ancien President de l’UNJCI) : « Un homme sympathique et passionné de son art… »

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Les mots du journaliste expriment ce qu’il a vécu avec Larry Cheick et ce qu’il avait comme admiration pour lui et son talent. « Presque au début de ma carrière de journaliste, je l’ai reçu à la rédaction à la faveur de la sortie de son tout Premier album et je lui ai demandé de me présenter d’abord son truc en parlant de son CD. Mais mal m’en prit. L’artiste est rentré dans tous ses états.

Il n’était pas du tout content parce que j’ai osé négligemment traiter son album, qu’il appelle généralement livre sonore, truc. Mais après le malentendu, j’ai découvert un homme sympathique et passionné de son art. Un musicien de combat pour le respect et la dignité de l’artiste ivoirien.

Nous avons sympathisé et nous fûmes amis. Hélas le chanteur reggae Larry Cheick, c’est de lui qu’il s’agit vient de tirer sa révérence après un autre long combat contre la maladie. Déprimant mais c’est la vie. Ferima i tai fourou i koh djandjouya lo kadiye… Peace and love brother Larry. ». S’est exprimé le journaliste à travers sa plume.

Georges Kouakou: (Arrangeur de Larry Cheick vivant aux USA): « Je suis trop triste »

Arrangeur et ancien chef d’orchestre du Solar System d’Alpha Blondy, Georges Kouakou fut celui qui a révélé Larry Cheick en lui offrant sa chance au sein de la formation « Reggae Roots ». Et c’est d’ailleurs lui qui a façonné le titre « Massa » qui a été le premier gros succès de l’artiste. Vivant aux USA, Georges Kouakou dit avoir été informé en début de semaine par la chanteuse Dan Log que ça n’allait pas chez son ami. Essayant en vain de le joindre, on lui annonce subitement le décès de ce dernier.

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C’est en pleure qu’il a essayé de s’exprimer sur la toile à travers un direct pour lui rendre un hommage en musique. Mais l’émotion et la douleur ont pris le dessus. Il s’est donc ainsi exprimé : « Larry Cheick, je suis trop triste ».

Georges Kouakou a terminé son propos en invitant les artistes à arrêter de se haïr et s’en vouloir inutilement. Car pour lui, « La vite est trop courte pour qu’on passe notre temps à se jalouser, se calomnier, se haïr, se détester… Nous n’irons nulle part avec cela, si ce n’est dans la tombe. Aimons-nous car c’est ce que Dieu nous recommande…». A conseillé l’arrangeur et musicien vivant aux Etats Unis, aux artistes ivoiriens et acteurs du monde du Showbiz.

Par A.K

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