Le jeune Malien avait 11 ans lorsqu’un homme l’a approché chez lui, à Kouroussandougou. L’enfant, aujourd’hui un jeune adulte dont l’identité n’a pas été dévoilée, s’est laissé convaincre de fuir la misère familiale pour filer dans une plantation de cacao en Côte d’Ivoire. Les recruteurs
lui promettaient 25 000 francs CFA, soit 38 € par mois. Il n’en a jamais vu la couleur.
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Durant deux ans, il a travaillé sans toucher un centime, affirme International Rights Advocates (IRAdvocates). Vendredi 12 février 2021, l’ONG de défense des droits humains a saisi la justice américaine au nom de ce gamin et de sept autres Maliens, ex-enfants esclaves. Ils accusent de complicité présumée de travail forcé
les industriels du chocolat Mars, Nestlé, Cargill, Barry Callebaut, Olam, Hershey et Mondelez.
Du cacao bon marché récolté par des enfants esclaves
Les plantations ivoiriennes dans lesquelles les plaignants disent avoir été exploités n’appartiennent pas à ces multinationales. Mais pour Terry Collingsworth, directeur d’IRAdvocates, elles ont fermé les yeux en y tirant profit de la vente de cacao bon marché récolté par des enfants esclaves
. Et elles continuent de tirer les prix
si bas qu’ils ne permettent pas aux producteurs de verser des salaires à des adultes
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