Singuila n’a pas toujours eu une vie des plus faciles. En tant que jeune adolescent à l’époque, il entrait constamment en conflit avec sa sœur et son beau-frère chez qui il séjournait en France pendant un moment.
La montée des hormones en ces temps-là lui donnait l’impression d’être un caïd, un « dur » comme on le dit.
Aujourd’hui calme, posé, la coqueluche des femmes a évoqué au cours d’une émission dénommée “Tchin” sa véritable descente aux enfers, celle qui l’a mené à la rue et livré littéralement à lui-même :
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« Un jour, mon proviseur m’a lâché des propos racistes, comme j’avais le sang chaud à cette époque, j’ai voulu le taper, on m’a viré. Ça a fait une crise à la maison, je me suis retrouvé à la rue.”
Cette vie dans la rue qui a participé à sa mue en fin de compte, voici comment il l’a vécue :
« La rue, c’est dur parce qu’on ne s’y attend pas. On ne sait pas tout de suite qu’on est à la rue. On se dit juste ce soir je ne vais pas réussir à trouver où dormir puis ensuite on cherche un autre endroit, on va quelque part. Les gens nous accueillent bien mais on comprend qu’on n’est là que pour quelques jours. Un jour, tu dors sur un banc, la nuit d’après dans une cage d’escalier. ».
C’est avec une vive émotion que le quarantenaire a évoqué ces souvenirs qui ont contribué à la métamorphose du Singuila d’aujourd’hui ; une personne marquée par une grande sagesse.
Carole G
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