Louise Pachella est une personne peu ordinaire. Depuis son jeune âge, elle est fascinée par la mort, allant jusqu’à exercer le métier d’embaumeuse. Autrement dit, elle pratique des soins de conservation et de présentation sur les corps des défunts afin de leur rendre une expression naturelle. Un métier qu’elle adore ! Elle explique :
Tout a commencé lorsque maman, qui faisait une formation pour devenir infirmière, m’a emmenée à l’un de ses cours où il fallait disséquer un chat.
J’avais 10 ans à cette époque et bizarrement j’avais toujours eu une attirance pour les choses inhabituelles et sombres.
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C’est à l’âge de 13 ans, que j’ai vu mon tout premier cadavre quand j’ai accompagné maman, cette fois dans un laboratoire dédié à l’étude de la décomposition des corps humains.
Je n’avais pas eu peur car je savais que la personne n’était pas là, c’était juste sa coquille.
Quatre ans plus tard, j’ai suivi un cursus en sciences mortuaires. J’apprenais maintenant à embaumer les cadavres et à faire de la reconstruction faciale.
Très douée, j’ai rapidement gravi les échelons du monde funéraire. Cela fait maintenant onze ans que je suis thanatopractrice et entrepreneure de pompes funèbres.
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C’est même grâce à mon métier que j’ai rencontré mon mari, Dan Pachella, un conducteur de corbillards.
Nous nous sommes mariés à Las Vegas cinq ans plus tard avant d’accueillir nos trois filles. Tous les ans, nous sortons le grand jeu en décorant la maison avec un squelette de trois mètres de haut, une araignée de deux mètres de haut et quatre cercueils.
Colette Traoré
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