Si on devrait attribuer une note à l’organisation de la finale de la 10ème édition du Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo (FEMUA) à Adiaké, ce serait 8/10. Pour un premier essai sur la terre d’Adiaké, la belle cité balnéaire, on peut tirer le chapeau à Traoré Salif dit A’salfo et son équipe. Gaou Production a marqué des points à travers le contenu de la fête.
Des actions en faveur des populations en faisant des dons ; de l’environnement, menant des activités sportives dont les meilleurs ont été récompensés pendant le concert ; le tout agrémenté par la présentation d’artistes confirmés qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Gaou Production, son sponsor et ses partenaires ont gagné le pari.
Sauf que le concert a commencé avec un grand retard. Annoncé pour 20 heures, c’est finalement à 22 heures 09 mn qu’il a démarré dans l’impatience totale des ‘’Adiakéens’’. En dehors du retard accusé, un problème technique est survenu à 22 heures 20 mn au point où le groupe Bolo Super a dû arrêter sa prestation.
Il s’en est suivi des problèmes de micro par moment. Certes, une œuvre humaine n’étant toujours pas parfaite, mais les organisateurs devraient y remédier aux prochaines éditions. Sinon, dans l’ensemble, on pourrait dire que le Femua 10 à Adiaké a tenu ses promesses.
Yolande K.