Max-Alain Gradel est dans tous ses états. Le joueur du Toulouse FC, dernier du championnat de France, est monté au créneau après la défaite de son équipe contre Rennes (0-2), lors de la 27e journée de Ligue 1. L’ailier ivoirien reproche à ces supporteurs de ne pas avoir soutenu le groupe
“Ce soir, je suis encore plus frustré et dégoûté de la réaction des supporters. Quand on est supporter, on ne supporte pas des dirigeants ou des joueurs, mais le club. On a besoin de supporters qui veulent soutenir leur équipe. À un moment donné, on a l’impression de jouer à 13 contre 11. Même les joueurs adverses en rigolent”, a déclaré Gradel au terme du match. Avant d’ajouter :
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Il y a un troisième but annulé par la VAR et nos supporters crient : “Et un, et deux, et trois zéro”. C’est difficile à avaler. Si on a nos supporters contre nous, c’est difficile… Franchement, aujourd’hui, on a l’impression qu’ils nous ont lâchés. Quand on entend ça, on a du mal à donner 100% de nous-mêmes”.
“On ne va pas sauter de joie en voyant des chèvres jouer”
Cela dit, un supporteur toulousain a attaqué Gradel dans un post publié sur Twitter.
“Gradel, tu es bien mignon mais on va pas sauter de joie en voyant des chèvres jouer”, a dit ce supporteur, sans doute déçu des résultats des Violets. Gradel a alors répondu en ces termes : “Merci, les chèvres que nous sommes te remercient infiniment”.
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Quand d’autres s’en sont mêlés : “Nous on ne te remercie pas de nous laisser en Ligue 2, toi et tes copains”, a lancé un second supporteur, quand un troisième a ajouté : “A 19 000 euros (12 508 833) par mois, ça fait cher la chèvre”, en référence au salaire de Gradel.
Meilleur joueur de Toulouse la saison dernière (13 buts, 7 passes décisives), Gradel voit son équipe broyer du noir cette saison. Alors que le championnat tire à sa fin, le club de la Haute-Garonne est quasiment condamné à la deuxième division. D’où la colère des supporters. Mais est-ce suffisant pour traiter les joueurs de chèvres ?
Joe Midelli
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