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George Weah demande à la CEDEAO de faire respecter les limites de mandat (xibaaru.sn)

Le président du Liberia, George Weah, a fait remarquer que c’est la modification des constitutions par les Chefs d’Etat qui explique la fréquence des coups d’Etat militaires en Afrique.

S’exprimant lors du sommet virtuel extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) qui s’est tenu, hier mercredi, sur la Guinée et au Mali, M. Weah a demandé à ses pairs de s’interroger sur les causes profondes des putschs dans la sous-région, notamment à la lumière du coup d’Etat survenu à Conakry le week-end dernier.

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« Est-il possible qu’il y ait une corrélation entre ces événements et les situations politiques où les constitutions sont modifiées par les titulaires pour supprimer les limites de mandat par le biais de référendums ? », s’est interrogé le président libérien.

Il a ajouté : « Ou bien pourrait-il s’agir d’une simple coïncidence ? Si la suppression de la limite des mandats sert de déclencheur pour le renversement de gouvernements, alors peut-être que la CEDEAO devrait faire tout son possible pour s’assurer que les limites des mandats dans les constitutions de tous les Etats membres soient respectées ».

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George Weah est arrivé au pouvoir lors d’élections démocratiques au Liberia, un pays qui a connu des bouleversements politiques majeurs, notamment des coups d’Etat militaires et une guerre civile prolongée.

Le coup d’Etat militaire du 5 septembre 2021 en Guinée, qui a vu le renversement du président Alpha Condé, est le troisième coup d’Etat en Afrique de l’Ouest en l’espace de douze mois.

Deux coups d’Etat ont eu lieu au Mali voisin, l’un l’an dernier, lorsque Ibrahim Boubacar Keita, le président en exercice, a été renversé alors qu’il n’avait pas terminé son deuxième mandat de cinq ans, et l’autre en mai 2021.

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Ces coups d’Etat fréquents mettent en lumière l’engagement à long terme en faveur du pluralisme politique et de l’Etat de droit dans les pays d’Afrique de l’Ouest, estiment des analystes.

La question de savoir si les dirigeants qui ont épuisé la limite de leur mandat doivent modifier leur constitution pour leur permettre de se représenter fait l’objet d’un débat ouvert. LIRE LA SUITE

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