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In memoriam Félix Houphouët-Boigny : Quatre femmes qui ont marqué sa vie sentimentale

“Derrière un grand homme, se cache une femme d’une puissance absolue”.
Le père fondateur, a de son vivant, accordé un point d’honneur à s’entourer de femmes d’exception, des femmes aux personnalités différentes mais qui s’illustrent toutes par des valeurs nobles.
Elles ont su toucher le cœur de Félix Houphouet-Boigny, de belles histoires s’en sont suivies.
Nous en avons répertorié quatre, dont deux qui ont été ses épouses légitimes.
Les voici :

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Feue Khadidja Racine Sow

Première épouse de Félix Houphouët-Boigny, Khadidja Sow, l’aurait rencontré en 1929 au moment où celui-ci exerçait dans la capitale de l’Indénié en qualité de médecin.
Fille d’un prospère commerçant sénégalais, Aly Sow, et d’une mère ivoirienne Baoulé d’origine princière, Khady Sow était dite d’une très grande beauté.
Sa rencontre avec le jeune médecin aboutit un an plus tard à Abengourou à un mariage vivement contesté par les deux familles, semble-t-il, en raison des divergences religieuses (elle musulmane, lui chrétien).
A l’époque, aucun mariage mixte n’existait en Côte d’Ivoire. Celui-ci fut le premier dans le genre.
De cette union qui dura une vingtaine d’années au total naquirent cinq enfants : Feu Félix Houphouët Boigny Junior, Augustin Houphouët Boigny, François Houphouët- Boigny, Guillaume Houphouët-Boigny et Marie Houphouët Boigny.
Il est dit que Khadidja (décédée en 2006) a aidé Felix Houphouet Boigny à réussir ses débuts dans la politique.
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Née en 1913, Khadidja Racine Sow est décédée en 2006 à Abidjan.
Elle était par ailleurs la nièce de Sa Majesté Boa Kouassi III, ancien roi de l’Indénié.

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Feue Gerty Archimède

Avocate et femme politique française, Gerty Archimède fut la première femme inscrite au barreau de la Guadeloupe en 1939, devenant ainsi la première femme avocate des Antilles françaises.

C’est sûrement cette force de caractère qui a charmé Félix Houphouët-Boigny.
Dans les années Houphouët, l’éminent journaliste Serge Bilé a fait une déclaration de taille à ce sujet.

Pour la petite histoire, en 1945, Houphouët-Boigny est élu député de la Côte d’Ivoire. Il siège à l’Assemblée constituante à Paris sur les bancs communistes aux côtés d’Aimé Césaire et de l’élue guadeloupéenne Gerty Archimède.

« Houphouët-Boigny tombe amoureux de Gerty Archimède et souhaite l’épouser. Mais elle refuse parce qu’elle veut rentrer en Guadeloupe et se battre pour son île et ses compatriotes. » Raconte l’homme dans son livre-culte. La belle Gerty aurait donc été l’une des plus grandes histoires d’amour du père de la nation.
Née en 1909, Gerty Archimède a rendu l’âme en 1980.

Marie-Thérèse N’Goran Brou épouse Houphouët-Boigny

Grace, intellect, délicatesse, telle une nymphe, Marie Thérèse incarnait dans sa jeunesse la beauté à l’état pur.
Née en 1930 en Côte d’Ivoire, Marie Thérèse Brou est la fille d’un inspecteur de douanes (Yao Brou Lambert) et d’une magnifique métisse issue de la bourgeoisie, Suzanne Folquet.

Comme si leur histoire était écrite, les familles Houphouët et Brou tissent une solide amitié au début des années 1930. Leurs liens s’étendent même au niveau politique. Mais c’est en 1950, alors que Marie Thérèse entre fraîchement dans la vingtaine que la rencontre entre son futur époux et elle se fait.
La magie s’opère à Paris, ville associée à l’amour et au romantisme, lors d’un déplacement du député Félix en ces lieux. La jeune étudiante et lui tombent très vite amoureux si bien que Félix entreprend de l’épouser.
Déjà uni à l’époque religieusement et civilement à Khadidja Sow, Félix Houphouët Boigny se sépare de cette dernière en 1950.
Cette séparation crée un soulèvement mais après l’orage, les deux tourtereaux se marient le 22 Juillet 1952 à l’hôtel de ville d’Abidjan.
C’est seulement en 1964 que le Vatican autorise un mariage religieux, fait très rare et le second pour Houphouët-Boigny.

Seize années plus tard, soit en 1980, Marie Thérèse et Félix se disent oui en bonne et due forme à la chapelle privée de la résidence de l’archevêque à Cocody à Abidjan.
Cette somptueuse cérémonie a compté les personnalités les plus distinguées. Marie-Thérèse Houphouët-Boigny a rehaussé l’image (déjà parfaite) de son époux.
Discrète, pleine d’amour envers le peuple, libérée, jeune et d’une beauté à couper le souffle, elle exerçait son rôle de Première dame de la plus belle des manières.
Très proche de son époux devenu président de la république de Cote d’Ivoire, elle apparaissait publiquement avec lui partout, un fait très rare à l’époque. Elle était son joyau, sa plus belle parure, sa première dame.
Malgré les 25 années qui les séparaient, la complicité et l’harmonie étaient manifestes.

A l’issue de son séjour avec son époux à la Maison Blanche aux Etats-Unis en 1962, elle a été surnommée avec fierté la « Jackie Kennedy d’Afrique ».
Rappelons que le couple présidentiel américain d’alors était John Fitzgerald Kennedy et sa sublime partenaire Jackie Kennedy. Très portée sur les œuvres sociales, elle a continué après le décès de son mari en 1993 à porter haut leurs valeurs communes.

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Feue Henriette Racquel Duvignacq

En 1961, Felix Houphouët Boigny entretient une relation extra-conjugale avec Henriette Duvignacq Racquel.
De cette idylle naît une fille, Florence Houphouët-Boigny, qui décède en 2007.
Henriette Racquel décède à son tour en 2012.
Faute d’informations supplémentaires sur dame Henriette, nous ne nous étendrons pas davantage sur cette partie.

Carole G

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