La police indienne serait à la recherche d’un enseignant qui aurait frappé un élève de 15 ans avec une batte et lui aurait donné des coups de pied jusqu’à ce qu’il perde connaissance. Les informations prétendent que le jeune homme est mort par la suite.
Selon Al Jazeera, un rapport de police déposé par le père du défunt, l’élève répondant au nom de Nikhil Dohre a mal orthographié le mot « social » lors d’un examen, ce qui a mis l’enseignant en colère.
L’étudiant décédé des suites de ses blessures lundi dans un hôpital du nord de l’État de l’Uttar Pradesh appartiendrait à la communauté Dalit, anciennement connue sous le nom d'”intouchables”. La communauté Dalit se situe au plus bas échelon du système des castes en Inde et souffre de préjugés et de discrimination depuis des siècles.
Mahendra Pratap Singh, un officier de police, a déclaré à l’agence de presse AFP que l’enseignant en question était en fuite, mais qu’il serait bientôt appréhendé.
« Il est en fuite, mais nous allons bientôt l’arrêter », a-t-il assuré.
L’incident aurait déclenché de violentes manifestations dans le district d’Auraiya, la famille exigeant l’arrestation de l’enseignant avant que le corps du défunt ne soit incinéré.
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« La famille dit que le garçon a été battu par son professeur il y a quelques semaines pour avoir fait une faute d’orthographe. Maintenant, la famille a qualifié cela de crime de haine fondé sur la caste », a rapporté Pavni Mittal d’Al Jazeera depuis New Delhi.
La mort de l’adolescent a déclenché de l’indignation sur le casteisme et la violence fondée sur la caste en Inde, où l’intouchabilité est censée être interdite, mais existe dans la pratique.
« Selon les données du gouvernement, des crimes de haine basés sur cinq castes ont lieu toutes les heures en moyenne dans le pays », a rapporté Mittal.
E.L.D
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