Share, , Google Plus, Pinterest,

Print

Posted in:

Interdiction de fumer dans les lieux publics: dans les bars, night-club, maquis…On fait rien avec ça !

Depuis le 10 octobre 2012, le gouvernement ivoirien a annoncé à travers le Décret 2012-980, une interdiction de fumer dans les lieux publics. Il durcissait une réglementation en place, jugée insuffisante. Il menaçait de sanctions les réfractaires.

Le tabac tue 5000 personnes en Côte d’Ivoire par an. Et six millions dans le monde chaque année selon l’OMS. Ce sont 26 milliards de F CFA que l’Etat ivoirien dit investir pour supporter le traitement des personnes atteintes d’infections liées à la consommation du tabac. Au regard à ce constat, un décret modifiant celui de 1979 qui portait “interdiction de fumer dans certains locaux à usage collectif” a été pris en octobre 2012.

Lire aussi : Une star du porno menacée de mort !

A cet effet, une grande campagne de sensibilisation a été lancée afin de sensibiliser les fumeurs et autres. A travers maquis, restaurants, bars, boîte de nuit…, la sensibilisation semblait avoir été bien perçue. Mais aujourd’hui le constat est tout autre.

Les raisons évoquées

Nous avons effectué quelques virées nocturnes à travers Abidjan, dans de nombreux établissement de nuit. Mais seuls quelques-uns respectent aujourd’hui ce décret. Dans la commune du Plateau, il est difficile de trouver une boîte où l’on ne fume pas. Et le mot d’ordre gagne de plus en plus la ville. Interrogés, certains nous ont tenu le même discours. Selon eux, avec l’application du décret d’interdiction de fumer à l’intérieur de la boîte, ils ont constaté que leur chiffre d’affaire avait baissé. D’où ils sont revenus à leurs anciennes habitudes. “La plupart de nos bons payeurs sont des fumeurs. Ces derniers refusent de fréquenter nos établissements lorsque nous appliquons cette loi. Et ce qui fait chuter drastiquement nos chiffres d’affaires. Et donc nous sommes contraints de lever la main et laisser les gars se mettre à l’aise.

Lire aussi : Les yeux de chat d’une nigériane affolent la toile

Mais paradoxe pour paradoxe…

Pendant que d’autres établissements se justifient par le fait que l’application du décret d’interdiction de fumer leur fait perdre des clients, ailleurs le constat est tout autre. Surtout dans la zone de Cocody où la plupart des établissements de nuit appliquent à la lettre cette consigne. Ces night clubs en général sont constamment bondés de monde. C’est le cas du VIP Discothèque, la 5e Avenue, Riviera By Night et autres, où les fumeurs sont obligés de sortir de la boite de nuit pour fumer et ensuite, retourner à l’intérieur pour continuer la fête.

Lire aussi : Transfert : Déçu de ses dirigeants, Seri veut signer au Barça !

L’avènement de la chicha

Cependant, des bars où la majorité est une clientèle jeune, dans cette même commune de Cocody, cette loi est foulée au pied. Car pour ces jeunes gens, le fait de fumer est un effet de mode, de branchés. Et ces jours-ci, ils sont passés à une autre phase. Ils ne fument plus de cigarette. Ils sont désormais passés à la Chicha, cette pipe à eau très prisée au Moyen-Orient et en Asie du Sud-est. C’est la mode actuelle et elle est utilisée de plus en plus dans des bars, chez des particuliers et autres.
Tous ignorent les effets nocifs de cette pipe qu’ils utilisent pour frimer ces derniers temps.

Par A.K

Share, , Google Plus, Pinterest,