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Interview: Kader Djiré, PDG de MEDIATICS «Ils veulent le faire, par ce qu’ils savent le faire »

«Ils veulent le faire, par ce qu’ils savent le faire »

Le Marché des Arts du Spectacle Africain (rebaptisé Marché des Arts du Spectacle d’Abidjan) est organisé par une Direction générale. Cette structure est dirigée par Yacouba Konaté. Le Masa est un organisme qui existe depuis 25 ans, et cette année, elle est à sa 10 ème édition. Dans le cadre de l’organisation de ce MASA, il y a MASA IN. Ce volet est consacré aux Slams, spectacles, Théâtre et autres. Cette année, la Direction générale a confié l’organisation du MASA IN à des structures promotrices d’événements telles :

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Médiatics, J Label, et Panoramique. Ces structures sont représentées par Kader Djiré, pour Médiatics ; Karim Le Parrain et Georges Aziz, pour J Label, et Ismaël Sy Savané, pour Panoramique. Ces trois structures ont en charge l’organisation de plusieurs événements festifs qui sont : ‘’La Nuit de la femme’’ qui va se tenir le vendredi 9 mars ; ‘’La Nuit de la musique Urbaine’’ qui va avoir lieu le samedi 10 mars ; ‘’La Soirée du Rire Africain’’ qui se tiendra le mercredi 14 mars et une autre qui aura lieu le vendredi 16 mars ; ‘’La Nuit du Zouglou’’ qui va se dérouler le dimanche 19 mars. Cet ensemble de promoteurs de spectacles a pour charge l’organisation et l’implémentation de de ces événements. Ils viennent pour apporter quelque chose de neuf au MASA. Il nous faut leur arracher quelques propos.

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Ce mardi 6 mars, nous décidons d’aller à la rencontre de ces promoteurs. Notamment Kader Djiré, responsable de de Médiatics, 2-Plateaux Vallon. Juste 15 minutes de route, et nous sommes dans les locaux de Médiatics. Après quelques civilités d’usage, nous sommes dans le bureau de Kader Djiré. Le PDG de Médiatics a, à ses côtés, Karim Le Parrain, Georges Aziz, Ismaël Sy Savané et Francky la Gova. Entretien avec ces promoteurs qui veulent apporter leur savoir-faire au Marché des Arts et du Spectacle Africain.

Depuis combien de temps travaillez-vous sur ce projet ?

Nous travaillons sur le projet depuis 2 mois. Mais, de façon officielle, nous travaillons sur le MASA depuis 1 mois. Cela, suite à l’obtention de notre agrément. Nous avons le devoir d’impacter positivement l’événement.

Le MASA va ouvrir ses portes dans quelques heures. Pensez-vous qu’en si peu de temps, vous allez arriver à satisfait tous ces festivaliers ?
Pour ce qui est de la satisfaction des festivaliers, nous ne savons pas. Mais, ce qu’il faut retenir, c’est que nous allons offrir d’intenses moments de plaisir et de partage à ceux qui vont effectuer le déplacement. C’est pour cette raison que nous comptons sur la participation et la présence de tous les Ivoiriens. Personne ne doit se faire raconter cette grande fête.

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Le MASA existe depuis plusieurs années. Alors, que promettez-vous aux festivaliers en termes d’innovation pour cette édition ?

Une chose est sûre : en tant qu’organisateurs de spectacles, nous avons notre expérience et connaissons les goûts des amoureux de la culture. En très peu de temps, nous avons réussi à réunir tous les grands artistes de la place. Cela, à tous les niveaux. Que ce soit au niveau des dames, des humoristes, des artistes de la musique urbaine et bien d’autres. Les supports de communication sont différents, les créas aussi. Nous travaillons énormément avec le digital qui est notre marque de fabrique. Nous avons pu le faire, parce que nous savons le faire.

En regardant les affiches du MASA, on s’aperçoit que toutes les classes d’artistes ont été ciblées : les anciens, la génération intermédiaire et la nouvelle génération. Comment ces artistes ont-ils été cooptés ?

Nous avons une bonne connaissance et une bonne expérience en matière d’organisation de spectacles. Au niveau même du choix des artistes, déjà il y a une innovation. Toutes les tranches d’âges ont été prises en compte, car nous voulons ratisser large. Nous voulons ouvrir le MASA à tous les publics, les anciens, comme les jeunes. Nous voulons rajeunir le public, et nous avançons bien. C’est un MASA nouveau que nous allons offrir au public

Parlons toujours des artistes. Lorsque nous regardons sur les affiches, il y a l’image d’un artiste qui frappe. Celle de S Kelly. Quels sont les critères qui ont milité en faveur du choix de S Kelly ?

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Nous voulons offrir au public de la joie et de la gaieté. Nous avons tenu compte de la qualité des artistes et de la tendance actuelle. S Kelly est un artiste qui innove actuellement. Dans le mode du digital, le style de S Kelly est l’un des plus appréciés sur le marché. Il crée le buzz, et les jeunes adorent le buzz. Nous avons pensé à eux. Le samedi 10 mars est consacré à la musique urbaine. S Kelly sera dans son domaine et va faire vibrer les festivaliers. Il va partager la scène avec Shado Chris, DJ Mix, Molare, DJ Léo et autres. Toute la crème de la musique urbaine sera présente : Coupé Décalé, Reggae, Afro Trap et bien d’autres.

Pour cette édition, combien de festivaliers attendez-vous ?

Pour ce qui nous concerne, nous attendons plus de 5000 personnes par jour à cette édition du MASA. Nous espérons que les Ivoiriens vont venir danser et vibrer au rythme du MASA.

Pour ce qui est de la sécurité, quelle garantie donnez-vous à toutes ces personnes qui vont effectuer le déplacement ?

Le MASA a un caractère international, panafricain. C’est le plus grand marché des arts et de la culture en Afrique. Plusieurs milliers des festivaliers de divers horizons sont attendus. La Direction générale du MASA a pris toutes les mesures pour assurer la sécurité des festivaliers. La police, la gendarmerie et les compagnies de sécurité privée ont été mobilisées pour la réussite de cette grand’messe dédiée à la culture et aux arts. Car il y va de l’image de la Côte d’Ivoire.

Nous sommes arrivés au terme de notre entretien. Avez-vous un message particulier à adresser aux Ivoiriens et aux étrangers qui vont effectuer le déplacement d’Abidjan ?

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Nous souhaitons que les Ivoiriens s’approprient cet événement qui est une lucarne pour la promotion de l’art ivoirien, africain et panafricain. Il faudrait que les gens viennent soutenir ce marché qui est une forme d’identité culturelle de l’art en Côte d’Ivoire. Il ne faut pas rester chez soi et porter des critiques. Il faut venir voir et vivre cette fête, avec ses innovations. Cette année, les organisateurs ont apporté plusieurs innovations qui valent le déplacement.Vendons la Côte d’Ivoire, vendons le MASA

KOKOA Stéphane