Après une carrière internationale réussie, bien qu’il n’ait pas remporté de trophée avec la sélection, Aristide Bancé a laissé ses traces dans le football Burkinabé.
Passé par plusieurs club dont l’Asec Mimosas, l’ex attaquant des Étalons a pris la Côte d’Ivoire comme son pays adoptif. Aristide Bancé nous a accordé une interview afin de donner son avis sur l’actualité footballisque ivoirienne notamment la Fédération Ivoirienne de Football.
Journaliste : Qu’est ce que vous pensez de la nouvelle équipe de la FIF ?
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Je pense que c’est vrai il y a eu des élections, monsieur Idriss Diallo qui est aujourd’hui président de la Fédération Ivoirienne de Football. Moi je pense qu’il a fait son bureau. Je pense que faut le soutenir et ne pas revenir en arrière. Ne pas penser à qui n’a pas voté l’autre. C’est une équipe il faut soutenir le projet, parce c’est la Fédération Ivoirienne de Football. Maintenant on dit pas monsieur Idriss Diallo, c’est la Côte d’Ivoire qui est en jeu, et c’est elle qui est suivie de partout.
Journaliste : Qui était le meilleur candidat pour vous à la précédente élection de la FIF ?
Pour moi ce sont les 3. Puisque les 3 connaissent le football ivoirien. Il y a eu Sorry Diabaté, Idriss Diallo et Didier Drogba. Moi en tant que footballeur, c’est vrai que Didier Drogba c’est quelqu’un de connu, avec ses relations peut être que s’il gagnait ça allait faire le boom. Mais Idriss Diallo il est là. Je pense que comme on dit c’est la Côte d’Ivoire qui gagne il faut se mettre et soutenir son projet.
Vous suivez le championnat ivoirien depuis un bon moment, pour vous quel est le meilleur club ?
L’Asec Mimosas, parce que l’Asec on voit c’est une équipe professionnelle. Qui au delà même des joueurs, embauche déjà plusieurs personnes. Les salaires sont vraiment réguliers, on respecte l’heure…
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Journaliste : Qui est pour vous le joueur le plus redoutable ?
Moumouni Dagano. L’un de nos grands frères. Parce que c’est lui qui nous a inspiré quand on était petit, on était même pas encore en sélection. Il mouillait déjà le maillot. Sur le continent c’est vraiment quelqu’un de très sympa, de très humble, c’est eux qui nous ont intégré. Voilà pourquoi je dis aussi que c’est un modèle.
Journaliste : Quel est votre pire et meilleur souvenir en tant que joueur ?
Mon pire souvenir, je dirai c’est un regret. C’est de ne pas avoir remporté la Can en 2013 face au Nigéria.
Mon meilleur souvenir, c’est quand j’étais plus jeune. J’avais 17 ans mon rêve était d’aller en Europe. Et quand j’ai eu mon passeport, j’étais déjà content. Et quand j’étais assis dans l’avion je me suis dit enfin je voyage. Je vais en Belgique à Sporting Club de Lokeren pour être footballeur professionnel. J’étais vraiment content.
Journaliste : Qui était votre plus grand compagnon de vestiaire ?
Je parlais avec tout le monde. Mais je dirais Charles Caboré. Parce que je parlais beaucoup avec lui. Aujourd’hui aussi on a de bon rapport.
Interview réalisée par Kablan Carmel
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