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Iran : il décapite son épouse de 17 ans et brandit sa tête sur les réseaux sociaux

Au Proche-Orient, la question de l’honneur tend de plus en plus à s’accommoder avec la tradition du sang. Il y a quelques jours, une jeune irakienne de 23 ans, transgenre qui avait fui sa famille pour retrouver la paix a été retrouvée par l’un de ses frères qui l’a tuée.

Ce samedi 5 février 2022, en Iran Voisin, un autre crime ‘’d’honneur’’ a encore été commis. En effet, une jeune fille du nom de Mona Heydari, âgée de 17 ans, a été décapitée par son époux et ce dernier a poussé l’horreur jusqu’à publier une vidéo dans laquelle il tenait, de satisfaction, la tête de sa femme.

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L’Iran est depuis lors sous le choc de cette épouvante. Il semble, selon le Parisien que la jeune Mona Heydari qui subissait régulièrement des violences conjugales ait manifesté à plusieurs reprises son désir de divorcer d’avec l’époux violent ; mais à chaque fois, elle en était dissuadée par ses propres parents. Elle l’aurait même fui en Turquie. Et c’est une fois qu’elle en est revenue (convaincue une fois encore par ses parents) que son époux, avec l’aide de son frère, lui aurait coupé la tête avant de s’en réjouir sur la toile.

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Toujours selon le journal, la ligne de défense des frères criminels serait que Mona s’apprêtait à rejoindre un syrien rencontré sur les réseaux sociaux. Si les tueurs qui ont été mis aux arrêts donnent les preuves de l’infidélité de la jeune femme, ils pourraient s’en sortir car en Iran, l’article 630 du Code pénal permet à un homme de tuer sa femme et son amant s’il est témoin d’un rapport sexuel, à condition qu’il soit certain du consentement de son épouse. Le cas de Mona s’inscrit-il vraiment dans ce schéma ? Le procès attendu nous en dira plus.

Diaman Emmanuel

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