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Le Père Daloa : le paradoxe de celui qui dit mais qui ne le fait pas

Le père Daloa, ce tonitruant citoyen que les réseaux sociaux ont révélé par son célèbre cri de ralliement ‘’amouna c’est cuit’’ est devenu véritablement médiatique parce qu’il accompagnait toujours ce cri des paroles flatteuses à l’endroit du milliardaire malien Roi 1212, assis et s’époumonnant devant un gros plat de foutou : ‘’nous on n’a pas l’argent pour construire mais on a l’argent pour manger’’.

Dans la foulée, il a réussi peaufiner (sic !) sa stratégie que certains ont qualifiée de mendicité (s’en est-il déjà offusqué ?) par la reptation. Le reste, on le sait. Reptation devant le roi 1212, reptation devant le gouverneur Beugré Mambé et à chaque fois, il s’en sortait avec des espèces sonnantes et trébuchantes.

Lire aussi : People : Hors d’elle, Vitale attaque tout le plateau d’Yvideroshow’s parce qu’une rubrique aurait évoqué une Vitale ‘’Reine des mariages forcés’’

Avec ce qu’il gagne, il semble selon certaines sources que Le Père Daloa serait en train de construire une maison du côté d’Anyama où il vit. Or, il l’avait bien dit :

‘’nous on n’a pas l’argent pour construire mais on a l’argent pour manger’’. Construire une maison par la stratégie du ‘’rampement’’, qui l’eut cru ? Un vrai paradoxe de celui qui dit mais ne le fait pas. Il ne fait pas manger comme il le dit mais en réalité, il construit, loin des regards.

C’est l’influenceuse Emmanuelle Kéita qui a senti le subterfuge dans une petite publication ironique à ce propos : ‘’ Un très grand savant des années 1920 a dit ceci : Nous, on n’a pas l’argent pour construire, on a l’argent pour manger. El Padré Daloa (grand parolier)… Mais il se cachait pour construire … la vie qui est là la’’. Sacré père Daloa, il a découvert son filon d’or. Pourquoi le montrerait-il à tout le monde ? Ainsi va la société ivoirienne des buzz alimentaires.

Diaman Emmanuel

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