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Les jumelles silencieuses, un duo criminel redoutable…

Les jumeaux ont un lien fusionnel inexplicable. Pour certains d’entre eux, ce lien s’apparente à une vraie malédiction.

Ce fut le cas des jumelles silencieuses, The “silent Twins”, June et Jennifer Gibbons.

Voici leur histoire…

Originaires de la Barbade, les sœurs Gibbons sont nées le 11 Avril 1963 et ont grandi en Angleterre.

Très vite, les jumelles homozygotes ont développé une étrange amitié.

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Elles avaient décidé de ne communiquer avec personne en dehors de certains membres de leur famille dont leur sœur Rose. De ce fait, elles ne parlaient radicalement pas, étant à l’extérieur de la maison.

C’est à cause de ce mutisme que le sobriquet “jumelles silencieuses” a fini par leur être attribué.

Et quand il leur arrivait de parler à l’école, c’était en un langage indécryptable.

Les années passant, les sœurs Gibbons qui se comprenaient d’un seul regard ne parvenaient toujours pas à communiquer avec le monde extérieur, cela malgré l’aide de spécialistes qui les ont séparées quelques temps.

Quand elles se sont enfin retrouvées, les sœurs ne sortaient quasiment plus de leur chambre et se sont lancées en 1979 dans une carrière littéraire après avoir suivi des cours en ligne.

Leurs romans parus chez un éditeur étaient généralement teintés d’amour, de mystères et de meurtres.

Dans la foulée, elles ont commencé à orchestrer (à l’instar de leurs histoires) des crimes, des incendies criminels. Ce qui les a conduit dans un Institut psychiatrique de haute sécurité en Angleterre.

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À la mort de Jennifer en 1993 d’une cause inconnue, June est sortie de sa torpeur et a commencé à parler normalement.

En effet, les sœurs Gibbons avaient conclu un pacte dès l’âge de 3 ans qui stipulait que si l’une d’entre elles venait à décéder, la deuxième devrait commencer à parler et vivre normalement.

Seule la mort pouvait les libérer en clair.

“Je suis enfin libre, libérée, et enfin Jennifer a donné sa vie pour moi” avait déclaré la survivante du duo dans l’une de ses interviews.

Depuis, elle mène une vie normale.

Carole G/ FAM ACTU

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