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Les pires excuses des athlètes français battus à Rio

Pas au mieux lors de ces Jeux olympiques de Rio, certains athlètes français décrochent tout de même la médaille d’or des pires excuses justifiant leur défaite.

L’excuse de la tenue

 

photoElle a été l’auteur du premier coup de gueule tricolore à Rio. Kristina Mladenovic a été battue dès le premier tour du tournoi olympique de tennis en double avec sa partenaire Caroline Garcia. Après cette défaite, la numéro 38 mondiale s’en est prise sur Twitter à la Fédération française de tennis, coupable selon elle de ne pas les avoir prévenues qu’elles devaient être habillées d’une tenue identique. Au dernier moment, Mladenovic a dû prêter une tenue à sa coéquipière Garcia. Une mésaventure qui aurait provoqué du stress chez la paire française, au point d’en perdre ses moyens sur le court.

L’excuse de l’arbitrage

Avant les deux médailles d’or décrochées par Teddy Riner et Emilie Andéol, le judo français était à la peine à Rio. Eliminés dès les 16èmes de finale du tournoi olympique de judo, Priscilla Gneto et Pierre Duprat ont eu du mal à digérer leur défaite et ont tous les deux pointé du doigt l’arbitrage.

jo1Disqualifiée dans la catégorie des moins de 52kg femmes pour avoir touchée deux fois la jambe de son adversaire, Priscilla Gneto ne comprenait pas son élimination. ««Je ne comprends pas, je suis triste d’avoir perdu sans comprendre pourquoi. J’estime qu’à aucun moment je n’ai attrapé le pantalon.

Sur l’action, elle n’attaque pas et mon but est de tenir mes mains loin de son pantalon. Je fais tout pour ça… et on me disqualifie», déclarera en sanglots la médaillée de bronze à Londres en 2012. Avant de conclure: «les arbitres n’ont pas toujours conscience de ce qu’ils peuvent briser. Ce genre de décision, parfois on s’en remet, parfois non».

Sorti au même stade de la compétition mais chez les hommes, Pierre Duprat était plus que remontéjo2 contre l’arbitrage: «Pour moi, j’ai dominé le match. Le judo est en train de se détruire avec de telles décisions. J’ai produit, j’ai attaqué le premier. (…) Je trouve ça lamentable d’être arbitré comme ça. (…) Ce ne sont plus les judokas qui s’expliquent. Ce sont les arbitres qui départagent» confiera-t-il avant de se lâcher: «L’arbitre a décidé du sort de ce combat. Je suis dégoûté d’avoir donné quatre années de ma vie pour perdre sur la décision de quelqu’un qui ne connaît rien au sport de haut niveau.»

L’excuse du parquet

famLes handballeuses françaises ont terminé deuxièmes de leur poule à cause d’une défaite face à la Russie (25-26). Allison Pineau, demi-centre des Bleues a pointé du doigt l’état des infrastructures cariocas: «Il y a des lattes qui sont cassées, des trous des deux côtés du terrain. Cela met un peu en danger les athlètes sur le terrain. Une joueuse a failli se tordre la cheville. Moi pareil. C’est quand même inadmissible dans ce genre de compétition», déclarera-t-elle avant d’en remettre une couche sur le ballon du match: «On a dû le changer en seconde mi-temps parce qu’il glissait».

L’excuse du dopage

dop«Ça me déplaît d’être battu par un Chinois. En même temps, je vois le podium du 200m libre, ça me donne envie de vomir. […] Ca me dégoûte de voir des gens qui ont triché sur le podium. Sun Yang, il pisse violet». La déclaration de Camille Lacourt, 5ème de la finale du 100m dos aura fait sensation. Petit problème néanmoins, le Chinois Xu Jiayu qui a fini médaillé d’argent sur l’épreuve n’a jamais été pris pour dopage, et Sun Yang, qui a déjà purgé une suspension en 2014 pour dopage ne participait même pas à l’épreuve.

L’excuse du public

Renaud Lavillenie n’est pas parvenu à conserver sa médaille d’or acquise à Londres en 2012. Battu en finale de saut àlavillenie la perche lundi soir, le Français, avec un saut de 5.98m, n’a pu décrocher «que» l’argent face au brésilien Thiago Braz da Silva, vainqueur avec un saut à 6.03m. A chaud, le recordman du monde de saut à perche en voulait au public brésilien, coupable de l’avoir déstabilisé avec des sifflets. Il déclarera: «Quand t’as 40 000 personnes en train de te siffler alors que t’es en train de tenter ta meilleure performance… Enfin, je comprends, et c’est tout à fait normal que tout le monde soit pour Thiago, du moins ici, et qu’il m’encouragent moins ou qu’ils m’encouragent pas à la limite… Mais de là à me siffler, c’est une ambiance de foot qu’on voit trop souvent, et là c’est la première fois qu’on voit ça en athlé… Je pense que la dernière fois qu’on a vu ça c’est quand Jessie Owens a couru en 1936… C’est juste incroyable. Ca fait chier d’avoir un public de merde comme ça sur des Jeux olympiques, parce qu’à côté la compétition était juste énorme». Le perchiste français s’est ensuite excusé sur Twitter pour avoir comparé le public carioca à celui de Berlin en 1936.

sport24.lefigaro.fr

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