Un agent de police qui a utilisé un ordinateur du poste pour organiser des rencontres sexuelles avec une fillette de huit ans a été arrêté et emprisonné.
Lee Cunliffe, 40 ans, de Bolton, a discuté en ligne avec une mère qui, selon lui, proposait sa fille pour des relations sexuelles. L’agent-détective de la police du Grand Manchester (GMP) s’est vanté dans la conversation de la façon dont il se rendrait à Londres pour abuser de la fille.
Mais ce qu’il ne savait pas, c’est que la “femme” à qui il parlait était une policière impliquée dans une opération d’infiltration dans le but d’attraper des pédophiles.
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Une enquête ultérieure a révélé que Cunliffe, qui travaillait dans l’unité spécialisée dans les crimes sexuels de GMP, avait mis fin à une enquête sur un pédophile présumé et avait visionné les photographies saisies pour son propre plaisir.
Cunliffe, un père de famille marié avait un intérêt sexuel pour les enfants, mais il a été remarqué pour la première fois par la police métropolitaine en septembre 2020, à la suite d’une opération d’infiltration.
Un agent, se faisant passer pour « une proxénète », a entamé une conversation avec Cunliffe, qui utilisait le pseudo « Steve S mancgent1 ». Cunliffe, qui a passé 17 ans dans l’armée, a déclaré à “la femme” que son travail lui donnait la “liberté de voyager” et qu’il se rendait à Londres cinq ou six fois par an.
En discutant depuis le poste de police de Swinton, il a déclaré qu’il prévoyait de visiter la capitale anglaise le mois suivant pendant trois nuits et a expliqué comment il pourrait avoir des rapports sexuels avec la « fille de 8 ans ».
Après investigation, Cunliffe a été arrêté et son téléphone a été saisi. Les agents ont également perquisitionné son domicile et ont trouvé des preuves de fichiers entre 2014 et 2018 indiquant des abus d’enfants sur son ordinateur portable.
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Après son arrestation, Cunliffe s’est défendu en disant que même s’il avait ressenti une “excitation sexuelle” lors de conversations avec “l’agent infiltrée”, il n’aurait commis aucun abus.
Il a été condamné à huit ans et quatre mois de prison et aucun membre de sa famille n’était présent au tribunal. Il a également été sommé de signer le registre des ‘délinquants sexuels à vie’ et a fait l’objet d’une ordonnance de prévention des préjudices sexuels de dix ans.
Son avocat a déclaré que l’accusé avait vu un psychothérapeute qui lui avait diagnostiqué un “trouble du comportement sexuel compulsif”.
E.L.D
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