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Marie Josée Ta Lou : La reine du sprint

C’est l’une des fiertés de la Côte d’Ivoire, incarnant le dépassement de soi, la rage de vaincre. Avec elle, c’est : « Peu importe les obstacles, on ne lâche rien ». Cet esprit combattif est un bel exemple pour une jeunesse africaine qui doit « faire parler d’elle », dans tous les domaines. Pourtant douée dans une discipline autre que l’athlétisme, l’histoire de Marie Josée Ta Lou s’écrira finalement à travers celle-ci.

Zoom sur la reine du sprint…

Un mal pour un bien…
Marie-Josée Ta Lou naît le 18 novembre 1988 à Bouaflé en Côte d’Ivoire. Enfant, passionnée par le football, elle s’y penche, déterminée à se faire une place dans l’univers des « footeux ».

Très habile dans ce sport, elle fait ses preuves dans son quartier de Koumassi 05, situé au sud d’Abidjan. C’est là, qu’elle est remarquée par une équipe féminine, mais son rêve d’y éclore est écourté par l’interdiction de son grand-frère, professeur d’EPS.

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A la fin du lycée, la belle « Gouro » (ndlr : ethnie située à l’Ouest de la Côte d’Ivoire) flirte avec l’athlétisme, principalement le sprint. Elle se prend d’amour pour ce sport et cesse de pleurer le football qu’elle n’exercera jamais.

Raison ou Passion : La balance tangue…

En 2007, Marie-Josée qui se découvre une réelle passion pour l’athlétisme est tout de même partagée. Il y a d’un côté les études de médecine qu’elle suit et qui, pour sa mère, lui assureront un avenir plus radieux et son amour pour le sprint.

La balance penche finalement en faveur de sa passion qu’elle s’engage dans le mois de Juin de cette même année à suivre pleinement.

Elle intègre ainsi l’équipe nationale qui décroche la médaille de bronze au relais 4×100 m aux Championnats d’Afrique de l’Ouest, à Cotonou, au Bénin. Puis en septembre, elle décroche sa première médaille d’or au 100m en 12 secondes et 9 centièmes lors d’un championnat national. L’aigle prend son envol…

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Caractérisée par la hargne, la carrière de Marie-Josée Ta Lou prend une ascension fulgurante. Ses hautes performances la mènent à parcourir les quatre coins du monde de Shenzhen en Chine jusqu’à Portland aux États-Unis en passant par Kazan en Russie.

Durant ces compétitions, elle côtoie les 3ème et 4ème places de façon générale. Puis aux Jeux africains de 2015 à Brazzaville, au Congo, elle se hisse sur la première marche du 100 et 200m et décroche une médaille de bronze au relais 4x100m.

En 2016, ce joyau est révélé au monde à la faveur des Jeux Olympiques au Brésil. Elle fait partie des onze athlètes ivoiriens sélectionnés pour représenter le pays à ce grand évènement. Aux côtés de sa consœur Murielle Ahouré, grande athlète ivoirienne, elle y fait un parcours admirable et termine à la première place en demi-finale du 200m féminin. Aux 100 et 200m, Marie-José Ta Lou occupe la 4è marche et réalise la meilleure performance. Son mental d’acier la pousse à obtenir la médaille d’or le 26 Juillet 2017 aux Jeux de la Francophonie.

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2018, l’année de tous les possibles…

Pour la belle Ivoirienne, l’année 2018 enfile un manteau des plus prometteurs pour sa carrière. En compétition actuellement dans le cadre de la Ligue de Diamants, elle enchaîne les prouesses sur du 100m, gagnant en expérience et dextérité. Elle supplante ses adversaires, comme portée par une force divine. Pour Ta Lou qui place Dieu au centre de sa vie, le meilleur est assurément devant. Son nom marquera l’histoire

Carole G

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