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Micro trottoir sur le phénomène de la Pâques (Paquinou) en pays baoulé (3)

La fête de la Pâques qui a eu lieu du vendredi 30 mars au lundi 2 avril, s’est achevée. La fièvre des festivités a donc baissé un peu et nous pouvons enfin nous pencher véritablement sur ce phénomène. En effet, cette fête religieuse Chrétienne est aujourd’hui devenue en Côte d’Ivoire un véritable phénomène social principalement chez les Baoulé. Ils en ont fait un événement spécial dénommé “Pakinou” à telle enseigne que toutes les entreprises, même les multinationale adapte leurs communications pour coller à ce phénomène.

Vu l’exode massif du peuple Baoulé vers leurs zones et régions d’origine, vu le ras de marrée et la quasi excitation que la “Pakinou” crées dans les gares routières, dans les maquis et dans les lieux de loisirs, on mesure la dimension et l’importance de la chose.
Voilà pourquoi nous avons tendu notre micro à des personnes, célèbres ou pas célèbres, qui sont des Baoulé ou pas Baoulé, pour nous donner une explication.

• M. Jean Paul Kassi (Opérateur économique – mécène culturel) :

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“Sachant que l’Afrique est le berceau de l’humanité, la Pâques ne peut qu’appartenir aux Baoulé ! La preuve, c’est le seul dialecte où on réussi à trouver la traduction du mot Pâques : “Pakinou”. Par déduction nous n’avons fait que récupérer ce qui nous appartient. Pour être plus sérieux, je pense que c’est parce que le week-end de Pâques est le plus long après les récoltes qui puisse permettre aux Baoulés installés en zone forestière et ceux résidant en ville, pour qu’ils se croisent au village en vue de se pencher sur le développement de leurs localités. Si on rate cette occasion, il n’existe plus de week-end aussi long permettant à tous les membres de la famille de se retrouver en même temps au village. Voilà un peu l’explication de cet exode des Baoulé vers le Centre en période de “Pakinou”.

Propos recueillis par Bakou Le First

Propos recueillis par Bakou Le First