Une scabreuse affaire secoue Niamey. Le parlement veut comprendre le scandale autour d’une transaction sur l’uranium.
L’affaire porte sur près de 200 milliards de francs CFA sans qu’on ne sache exactement comment elle a été ficelée. 2011, le groupe français Areva propose propose aux autorités nigériennes de participer à une opération de trading sur le marché de l’uranium. Les détails ne sont pas encore maîtrisés mais toujours est-il l’opération financière a lieu. Areva vend pour près de quatre milliards de Fcfa d’uranium nigérien à une société russe qui les revend à une société libanaise qui les revendra elle… à la société nigérienne Sopamin.
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Qui les revend à son tour, à un autre intermédiaire. Pourquoi ces labyrinthes ? Qui a gagné quoi ? Et qui a perdu ? La presse nigérienne pense que le Niger a perdu quelques 200 milliards. Elle a publié des fac-similés qui font état notamment d’un virement de 200 milliards de francs CFA d’un compte de la société nationale Sopamin, vers un compte à Dubaï. Que se cache cette transaction multiple d’uranium ? Areva de son côté se plaint de perte.
Selon l’hebdomadaire français Marianne, le groupe Areva aurait perdu suite à ces transactions près de quinze milliards de Fcfa. Y a-t-il eu détournement d’argent ? Paiement de commissions ? Une commission parlementaire a été créée vendredi pour répondre à ces questions L’UraniumGate, comme l’a baptisé la presse nigérienne, n’a pas fini de faire parler.
BM
