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Focus sur les cinq premières dames de la Côte d’Ivoire : leur vie avant le pouvoir

58 ans d’indépendance, cinq premières dames qui ont marqué de leur charisme, leur douceur, leur aura sur la terre ivoirienne durant ces années… D’où viennent-elles ? Qui étaient-elles avant leur mise en lumière ?
Voici leur vie avant le pouvoir…

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Marie Thérèse Houphouët Boigny (Première dame de 1960 à 1993)

Épouse du premier président de la Côte d’Ivoire, Marie-Thérèse Houphouët-Boigny née Thérèse N’Goran Brou a vu le jour le 23 Juin 1930 en Côte d ‘Ivoire. Ses parents, Yao Lambert Brou et Suzanne Aya Folquet, font alors partie de l’élite bourgeoise de l’époque, des familles disposant de tous les privilèges et avantages dus aux plus nobles en ces années-là. Thérèse Brou effectue ses études à l’École normale de filles de Bingerville (deuxième capitale de Côte d’Ivoire) et au Collège Moderne des Jeunes filles (qui deviendra plus tard ‘’Lycée Mamie Faitai’’) de Bingerville.

Très brillante, elle fait partie du Top 13 féminin des 148 boursiers envoyés en France dans le cadre de leurs études en 1946 sur impulsion du député ivoirien en France d’alors, Félix Houphouët-Boigny. C’est donc adolescente, à 16 ans, qu’elle arrive en France, où elle choisit de se spécialiser dans l’assistance sociale. Thérèse Brou fait la rencontre de Félix Houphouët-Boigny, alors député, au tout début des années 1950 à Paris, lors d’un déplacement de celui-ci, alors qu’elle est encore qu’étudiante. Tombé sous le charme de la jeune femme, Félix Houphouët-Boigny entreprend des démarches pour épouser sa belle.

Thérèse Brou, la jeune assistante sociale devient officiellement Marie-Thérèse Houphouët-Boigny et la première dame ivoirienne. Surnommée la « Jackie Kennedy d’Afrique » en raison de son raffinement et sa grande beauté, Marie Thérèse a aussi mené bien des actions visant à améliorer la condition de la femme ivoirienne.

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Henriette Konan Bédié (Première dame de 1993 à 1999)

Originaire d’Aboisso, Henriette Konan Bédié née Koizan est la deuxième enfant d’une fratrie de douze gosses.
Son père, Kablan Koizan est, à l’époque, directeur d’école. Après un passage au Collège moderne de jeunes filles de Bingerville, en 1957, elle part poursuivre ses études de Secrétaire de direction à Poitiers, en France, où elle rejoint son fiancé, Aimé-Henri Konan Bédié, l’ami a son grand frère rencontré en 1954.
Le 3 avril 1957, les fiancés se marient à Poitiers.

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Feue Doudou Rose Guei (Première dame de 1999 à 2000)

Grande militante des droits de la femme, la troisième première dame de la république de Côte d’Ivoire, épouse du président feu Robert Guei a passé sa vie à la défense de la condition féminine ivoirienne et s’est insurgée contre la corruption.

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Simone Ehivet Gbagbo (Première dame de 2000 à 2011)

Fille de Jean Ehivet, gendarme et Marie Djaha, Simone est la deuxième d’une famille de dix-huit enfants, dont quinze filles. Elle fait ses débuts de formation dans des écoles primaires à Moossou, Bouaké et Béoumi.
Elle obtient le baccalauréat en 1970. Quelques années plus tard, elle décroche une Licence en Lettres modernes à l’Université d’Abidjan et étudie à l’École normale supérieure de Côte d’Ivoire. Major de sa promotion au concours d’entrée au CAPES, elle entreprend une carrière de professeur de l’enseignement secondaire.

Historienne, docteur 3e cycle en Littérature orale, chercheur en Linguistique appliquée et syndicaliste marxiste, Simone a toujours eu soif de connaissances. Féministe avertie, elle siège à la tête de la branche féminine des JEC (Jeunesses estudiantines catholiques), de 1966 à 1970.

En 1972, elle intègre un groupe révolutionnaire clandestin, la cellule Lumumba, auprès de Bernard Zadi Zaourou. Elle milite au sein d’associations comme Synesci (syndicat de professeurs de lycées) ou Synares (syndicat de professeur d’université, qu’elle finit par diriger) ; elle défend l’ivoirisation des programmes d’enseignement. Elle participe aux mouvements de grève de l’enseignement en 1982.

C’est à l’université qu’elle commence à côtoyer le milieu politique, notamment à partir de 1973, où elle fait la connaissance de son futur époux, Laurent Gbagbo.

En 1982, elle co-fonde dans la clandestinité, avec Laurent Gbagbo, Aboudramane Sangaré, Émile Boga Doudou, AssoaAdou, Pascal Kokora et Pierre Kipré le futur Front populaire ivoirien (FPI).

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Dominique Ouattara (Actuelle première dame (depuis 2011))

Le 16 décembre 1953, naît à Constantine en Algérie Dominique Ouattara née Nouvian.

Après un baccalauréat en Sciences économiques obtenu en 1972 à l’académie de Strasbourg, Dominique Nouvian s’oriente vers les langues et obtient un DEUG en 1975, option économie à l’université Paris X. Elle obtient, ensuite, un diplôme d’administrateur de biens obtenu à la FNAIM à Paris en 1987, puis suit une formation d’expert immobilier à Paris en 1989.

Leader, Dominique Ouattara, devient en 1979 PDG du groupe AICI International.
Dominique Ouattara implante, en 1989, AICI en Europe en choisissant la France comme vitrine européenne.
En parallèle, Dominique Ouattara est nommée, en 1996, PDG & CEO d’EJD inc., société qui gère l’Institut Jacques Dessange à Washington. En 1998, elle acquiert les franchises Jacques Dessange aux États-Unis et devient alors PDG de French Beauty Services qui gère toutes les franchises américaines de la marque.

Elle rencontre en 1985 Alassane Ouattara, Vice-gouverneur de la BCEAO à Dakar . Le couple se marie le 24 août 1991 à Paris (mairie du 16e Arrondissement). Elle est se consacre aujourd’hui exclusivement à sa fonction de Première dame de Côte d’Ivoire et à sa Fondation Children of Africa.

Carole G

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