Vous devez sûrement la connaître ou du moins vous le devriez. A travers les lignes qui suivent, vous saurez pourquoi… Connue par les internautes sous les pseudonymes de Fatou N’Diaye, Madame Abou Portant, Fatou Ndiaye, Tata Zambe, Ama Thomson, Yvidero la Didi Yvanne Niaba (de son vrai nom) est une jeune comédienne ivoiro-capverdienne résidant en France.
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Spécialisée dans la parodie de certaines situations issues des réalités quotidiennes des uns et des autres, elle allie l’humour à la prise de conscience. Comme possédant une baguette magique, elle arrive toujours à faire voir la vie du côté sourire, ce qui lui a valu en un temps record de devenir l’une des coqueluches du Web.
Comment en est-elle arrivée là ?
D’où tire-t-elle tout ce talent ? Cette énergie communicative ? Serait-on tenté de se demander tant ses vidéos, messages et posts sont teintés de fraîcheur.
Ets-ce le bonheur qu’elle vit, l’aisance dans son environnement qui lui permettent de dégager autant de bonne humeur ?
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Et si son histoire était contée ?
Une adolescence des plus périlleuses…
Une enfance plus ou moins heureuse pour cette fleur exotique. Puis, un malheur venant la frapper de plein fouet, transforme son quotidien : le décès de son père. De plain-pied dans l’adolescence, avec les sautes d’humeur intempestives connues à cette période, elle quitte le cocon familial, ne s’entendant plus très bien avec sa mère.
Partie du domicile, elle se rend chez une tante résidant à Abobo. Ce séjour se termine plus mal que prévu puisque cette dernière met sa jeune nièce à la porte sans crier gare. C’est ainsi qu’elle se retrouve chez la mère de son petit ami, laquelle habitait le quartier mal famé d’Abobo-Derrière-Rails, non loin d’un fumoir.
Peu après son déménagement, son oncle la contacte, manifestant son souhait de la voir habiter chez lui. Là encore, elle se sent esseulée, sans repères.
Fierté oblige, malgré toutes les tribulations dont elle est sujette, elle refuse de baisser sa garde et retourner chez sa mère, alors que c’est la seule alternative qui se présente à elle.
Se débrouiller, s’en sortir toute seule, elle veut relever ce challenge.
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Elle emménage donc par la suite avec son petit ami dans un studio situé à Yopougon où elle observe comme un soupçon de clarté dans ce ciel si sombre qui l’enveloppe, jusqu’au décès subit de son copain pendant la crise post-électorale de 2011.
Là, tout semble indiquer qu’elle doive retourner chez sa mère et c’est bien ce qu’elle fait.
Même ainsi, la douleur et la peine valsent autour d’elle. « Jamais deux sans trois », dit-on. Après le petit ami, c’est à son fils qui elle doit dire ADIEU.
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C’en est trop…
Ayant perdu les trois hommes de sa vie, son cœur semble en miettes, quasi-irrécupérable. Quitter la Côte d’Ivoire, se refaire, oublier, tout changer. Elle est prête à embrasser l’aventure, sans craintes, elle a connu bien pire, elle décide de prendre la vie à bras-le-corps. Obstinément résolue, elle atterrit en France.
Rien n’est vraiment simple là-bas au début, la vie d’aventurière est rude…
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La France, un terrain favorable…
DIEU, écoutant ses prières, place sur son chemin des âmes bienveillantes qui l’aident à se construire, sur lesquelles elle peut s’appuyer, qui l’aident à se hisser peu à peu. Situation régularisée, papiers en poche, Yvidero peut ainsi pleinement profiter de la vie, une vie qui n’a pas toujours été tendre avec elle.
Elle a su relever la tête, elle a retrouvé le sourire.
Aujourd’hui, elle égaie ses milliers d’abonnés sur ses différents comptes, notamment sur Facebook et cela, on le doit à son parcours héroïque teinté de luttes, de courage et d’abnégation.
Carole G
