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Photo retro de Love Gugu : le transgenre éclaire ses abonnés sur ce fameux complet pagne qu’elle arborait

Il y a quelques jours, une photo rétro du transgenre et vidéaste Seh Augustine alias Love Gugu était publiée sur les pages people, stupéfiant beaucoup d’ivoiriens qui n’en revenaient pas qu’elle fut une femme au sens propre du terme. Ayant été elle/lui-même témoin de la grande audience de l’une de ces photos, notamment celle où elle arborait un pagne, Love Gugu a éclairé la lanterne de ses abonnés, par ricochet les ivoiriens sur la vérité de ce beau cliché.

Tout serait parti, selon un article de Serge Pacôme Didi, des regards de ses coreligionnaires dans une église qu’elle fréquentait dans une vie antérieure. Accoutumée au style vestimentaire masculin, fait de pantalon jean, de casquette et autres accessoires d’homme, elle faisait régulièrement l’objet de curiosités à l’église, où elle voulait pourtant rencontrer le Seigneur :

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‘’… De sorte que chaque fois que je rentrais à l’église, ça murmurait. J’en étais choquée. Cela me gênait et m’empêchait de prier convenablement le Seigneur. J’ai donc alors décidé de me métamorphoser. Maman se trouvant à cette période à Paris, j’ai cassé sa cantine pour récupérer quelques-uns de ses pagnes. Ce pagne que j’arbore sur cette photo est le premier complet pagne que j’ai attaché. C’est celui de ma mère.

Je l’ai fait pour prier paisiblement mon Dieu. Car les regards des autres à l’église, je n’en pouvais plus…’’.
Love Gugu qui affirme avoir été baptisée dans cette église n’est pour autant pas revenue définitivement à la féminité car elle ne le sentait pas en elle en toute sincérité :

‘’… A l’église, il y a toujours des baptêmes, des mariages. Chaque fois que je suis invitée, j’étais obligée de me maquiller, rouge à lèvres, crayon, mettre des faux-cils. A un moment donné, cela me fatiguait. Ça pesait sur moi. Je n’étais pas heureuse. Cela était comme une corvée pour moi. Alors que lorsqu’on vient à Christ, c’est pour être heureux, et non pour être malheureux…’’.

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Et depuis ce jour, elle a tiré un trait définitif sur cette vie de contrainte, ce jeu de cache-à-cache avec sa propre vérité intérieure, estimant que l’essentiel est dans sa relation personnelle, sincère et profonde avec Dieu.

Diaman Emmanuel

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