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Pierrette Adams ‘ ‘Je suis toujours avec lui… ‘ ‘

 

Où est passée Pierrette Adams ? Que devient l’ancienne hôtesse de l’air devenue chanteuse ? Qu’en est-il de la carrière de ‘’Maman Z’Allumette’’, patronne de l’orchestre Katerpila ? A-t-elle divorcé d’avec son époux, l’ex-boss de la multinationale Marlboro ? Autant de questions qui trouvent leurs réponses dans l’interview de l’intéressée. Nous avons surpris la chanteuse quelque part, en ville, dans un centre de sport. Lisez ou écoutez… 

‘‘Maman Z’alumette’’ on vous surprend dans votre temple du sport en train de faire des exercices. Vous êtes coutumière du fait ?

Je fais du sport depuis longtemps. Je ne le fais plus de la même façon car maintenant je le fais quand j’ai le temps. Surtout quand je suis en Afrique à cause de la chaleur. En Europe il fait froid, alors on n’a pas envie de sortir.

Ceux qui vous connaissent depuis des années remarquent que physiquement vous n’avez pas d’embonpoint. Le sport est-il votre secret beauté ?

Cela fait partie. Dame nature m’a aussi gâtée.

Vous ne mangez pas trop alors?

 Je mange de tout. C’est vrai que je ne suis pas gourmande, mais il m’arrive de prendre du poids. J’ai eu 10 kilos de plus depuis mon dernier accouchement. J’étais complexée, plus jeune, car j’étais maigre. Je mettais des grandes chemises pour paraitre ample.

On se retrouve dans la peau de l’ancienne basketteuse de l’équipe du Congo…

(Rires) Vous vous êtes bien renseignés. C’est vrai, j’ai joué au basket à l’Etoile du Congo. Ensuite j’ai joué dans l’équipe nationale. C’est vrai que j’étais capitaine. Après, je suis partie à Paris où j’ai arrêté le sport puisque je n’avais plus de temps. Quand j’ai commencé à travailler, je faisais du sport en salle. Je remarquais que quelque chose me manquait.

Quand vous êtes à Abidjan à quoi se résume votre quotidien ?

Je dors beaucoup. Mes journées commencent aux alentours de 13 heures.  Sauf si c’est vraiment urgent comme quand je dois aller au sport ou j’ai un rendez-vous comme maintenant.

Pierrette Adam toujours couche-tard ?

Lève-tard et couche-tard. Les deux métiers que je fais font que je ne dors pas avant 3 heures du matin. En tant que hôtesse, on n’a pas d’heure. On peut voyager à 3 heures du matin. Il n y a pas de jour férié. En tant qu’artiste, c’est pareil.

On vous sait partagée entre Paris, Dakar et Abidjan. Quand vous êtes à est à Abidjan c’est silence radio. Pourquoi ?

Ce sont les radios qui se taisent, ce n’est pas moi (rires). C’est vrai, quand je viens à Abidjan, je suis discrète. Mais on ne cherche pas à me voir non plus. Quelque part, je ne me sens pas vraiment une artiste au point de chercher à donner une interview. Ce n’est pas un reflexe. Tant que je n’ai rien à dire, j’attends peut être qu’on vienne vers moi.

On a lu dans l’un de vos publications sur les réseaux sociaux il y a 6 mois où vous avez formellement démenti la rumeur selon laquelle vous êtes séparées de votre mari M. Duarte. On disait que vous n’étiez plus avec lui. Qu’en est exactement ?

Je suis toujours avec lui. Je ne sais pas d’où sortent ces rumeurs. Je pense plutôt que le fait qu’on ne soit plus à Abidjan et qu’on ne nous voit plus ensemble, est peut-être à la base de ces rumeurs.

Que deviennent vos deux enfants ?

Mon deuxième fils Gregory est toujours menu. Il s’en plaint d’ailleurs. Je le comprends puisque j’ai eu le même problème. Je lui ai dit que lorsqu’il aura atteint la quarantaine, il en verra les bénéfices. Il a 25 ans mais en le voyant on lui donnerait 16 ans. Son frère ainé Marco a 28 ans; lui par contre, est costaud.

On vous sait attachée aux enfants. On a oui dire  que Pierrette Adams vient à Abidjan souvent pour faire des œuvres caritatives sans faire de bruit. C’est un choix ?

Cela a toujours été un choix, malgré tout ce qu’on a pu dire. J’ai toujours essayé d’aider quand je peux. Ce depuis très longtemps.  Personne ne le savait, car je ne chantais pas. J’ai ainsi continué dans ma lancée et l’affaire du petit Mohamed est devenue tristement célèbre. Ce n’est pas de mon fait mais maintenant je continue mes œuvres, sans tapage.

Avez-vous conscience de manquer à vos fans abidjanais qui ne vous voient plus comme avant ?

Je n’ai pas oublié mes fans. Je reçois énormément de courriers. Ils sont toujours là pour me soutenir. Je pense que je leur manque et eux aussi me manquent.

Avez-vous souvenir de votre premier concert live. Cela remonte a plus de 18 ans ?

C’était à Pointe noire. J’avais un album ‘‘Journal Intime’’ qui comptait 6 titres. Pendant les répétitions, on ne s’est rendu compte de rien mais le jour du concert, il n y avait plus de chanson au bout de 30 minutes (rires). On a joué avec  le public qui venait sur scène qu’on a fait chanter et danser. On a pu durer une heure de temps.

Quand Pierrette Adams fera-t-elle sortir un nouvel album ?

Le futur est en écriture (rires). Je suis au stade d’écriture. On a relativement le temps. Je collecte actuellement des chansons. J’ai même relancé Eric Virgal qui m’a dit qu’il se trouve aux USA. C’est toujours du zouk mais je ferai aussi de la Rumba et du Pierrette.

 Sera-t-il toujours au rendez-vous M.Boncana Maiga ?

Toujours.

Pourquoi ne pas essayer avec un autre arrangeur ?

Plein de personnes me le disent. Ils ont peut être raison, mais j’ai commencé avec Boncana. Je suis une personne fidèle sauf aux parfums (rires). Je mets une vingtaine de parfums. Mais en dehors de cela, je reste fidèle à l’amitié.

Qui est votre ami à Abidjan ?

J’ai plein d’amis mais je préfère ne pas les énumérer tous par peur d’oublier quelqu’un.

Citez-en deux…

(Après plusieurs hésitations) Djira Youssouf, c’est plus qu’un ami. Ginette, Olga, et les autres. Je ne pourrai pas citer tout le monde.

Dans 30 ans vous voyez vous dans la peau d’une Tina Turner ?

(Rires) On dit que je lui ressemble. C’est un compliment. C’est une très belle femme. Si Dieu me prêtre une longue vie, ce sera peut être mon souhait d’être comme Tina qui, à 71 ans, et est toujours sur scène avec les jeux de jambes. Elle doit faire du sport aussi. Elle est très en forme.

Un message aux jeunes filles qui veulent vous ressembler, celles qui veulent perdre de l’embonpoint par le sport ?

Il ne faut pas attendre d’avoir de l’embonpoint pour faire du sport. Quand on est déjà mince et la belle forme qu’on veut, il faut l’entretenir. Concernant l’alimentation, je mange de tout, mais un peu. Il m’arrive de prendre quelques kilos souvent. Il ne faut pas manger tout le temps de la sauce et surtout le soir.

Interview réalisée par Moses DJINKO

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