Dieu utilise ses serviteurs comme Il l’entend, et avec quels moyens Il l’entend. Le débat n’est donc pas sur la finalité de cette méthode de délivrance atypique qui a été servie aux fidèles d’une église, mais sur sa forme qui présente bien les contours d’une chorégraphie presque parfaite entre le fidèle à la délivrance, son pasteur et la musique.
En effet, lors de cette séance de délivrance, les paroles du pasteur étaient soutenues par les tambours et les cymbales de l’orchestre de l’église qui s’harmonisaient très bien avec les gestes de l’homme de Dieu : tantôt des accroche-pieds, des coups de pieds au sol, projection du corps vers le possédé ou malade, toujours rythmés par les sons des cymbales et les tambours.
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De son côté, le fidèle possédé, certainement guidé par le Saint-esprit, à chaque ‘’boum’’ de l’orchestre, réagissait en symbiose avec et les sons de la musique et avec les gestes du pasteur : tremblements convulsifs qui suivaient le rythme comme une belle chorégraphie.
En tous cas, si cet homme s’en sort guéri (ce dont nous ne doutons point), le beau, l’utile et le spirituel se seront rencontrés pour la gloire du Très haut.
Diaman Emmanuel
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