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Prétendue usurpation de la chanson ‘’Eh Aladji’’ de Jeff Bogolobango : Ramatoulaye explique sans vraiment convaincre

En 2008, à l’âge d’or du couper décaler, Jeff Bogolobango sort ‘’Eh Aladji’’, une chanson rythmée par le roucoulement du tamtam d’aisselle. C’est un grand succès médiatique. Dans la foulée, l’humoriste Ramatoulaye sort ‘’Eh Allah’’, un morceau sur le même rythme. Les mélomanes qui ne demandaient qu’à danser s’en sont donné à cœur joie sans faire vraiment attention à ce que Jeff Bogolobango va qualifier d’usurpation plus tard.

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En effet, invité sur le plateau de PPLK le 9 juin 2021, le chanteur avait piqué une grosse colère en dénonçant cette situation : ‘’quand tu n’as pas crée quelque chose et que tu t’autoproclames, comment on appelle ça ?’’. Les deux versions de la chanson (celle de Jeff Bogolobango en 2088 et l’autre, celle de Ramatoulaye, version 2009), aux dires des chroniqueurs d’Yves-Aymard étaient semblables.

Un peu plus d’un an plus tard, Ramatoulaye se trouve lui-aussi au talk-show de Faha Faha pilotée par Serge Defalet. A la question de la nouvelle binôme de Serge Defalet de savoir pourquoi l’humoriste prestait à l’époque sur cette chanson, Ramatoulaye a préféré jouer sur le registre de l’humour qu’on lui connaît bien :

‘’…moi-même, moi aussi j’ai fait mon morceau en anango non ? Pourquoi je vais partir voler…je vais aller voler qui ? Eh Aladji Eh Aladji, mais c’est nous-mêmes on a envoyé eh Aladji-là…’’. L’humoriste se sera exprimé sur la question mais il n’aura pas réussi à convaincre sur la prétendue usurpation dont Jeff Bogolobango l’avait accusé en 2021.

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Les deux versions de la chanson (celle de Jeff Bogolobango en 2088 et l’autre, celle de Ramatoulaye, version 2009), aux dires des chroniqueurs d’Yves-Aymard étaient bien, la seconde, la réplique de la première.

Nous n’avons nullement la prétention de remuer le couteau dans la plaie sur ce contentieux ivoiro-ivoirien car au-delà des similitudes qu’on a pu constater entre les deux sonorités, c’est la jeunesse africaine qui se sera réjouie.

Diaman Emmanuel

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