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Procès Sankara au Burkina Faso : 30 ans de prison requis contre l’ancien président Blaise Compaoré (lemonde.fr)

A la demande des avocats de la défense qui doivent désormais plaider, le procès a été suspendu jusqu’au 1er mars.

Trente ans de prison ferme ont été requis mardi 8 février contre l’ancien président du Burkina Faso Blaise Compaoré, accusé d’être le principal commanditaire de l’assassinat de son prédécesseur Thomas Sankara, tué avec douze de ses compagnons lors d’un coup d’Etat le 15 octobre 1987.

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Ce procès historique, débuté fin octobre, se tient à l’heure où le Burkina Faso est secoué par une double crise : politique, après un putsch militaire il y a deux semaines, et sécuritaire, avec des attaques djihadistes récurrentes dans le pays.

A la demande des avocats de la défense qui doivent désormais plaider, le procès a été suspendu mardi jusqu’au 1er mars. Avant cette suspension, le parquet militaire a demandé au tribunal de reconnaître Blaise Compaoré, coupable « d’attentat à la sûreté de l’Etat », de « recel de cadavre » et de « complicité d’assassinat ».

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Chassé du pouvoir par la rue en 2014, Blaise Compaoré vit depuis en Côte d’Ivoire et est le grand absent de ce procès, ses avocats ayant dénoncé « un tribunal d’exception ». Il a toujours nié toute implication dans les événements du 15 octobre 1987.

« Ça fait des années que nous attendons »
Trente ans de prison ont également été requis contre Hyacinthe Kafando, l’ancien commandant de la garde de M. Compaoré, autre grand absent de ce procès, car en fuite depuis 2016. Il est soupçonné d’avoir mené le commando qui a tué Thomas Sankara et ses collaborateurs et le parquet a réclamé sa condamnation pour « attentat à la sûreté de l’Etat » et « assassinat ». LIRE LA SUITE

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